Analyse détaillée des placets du Tartuffe de Molière dans le cadre d'un cours universitaire sur le théâtre. Cette analyse reprend chaque paragraphe pour en analyser précisément son contenu. Elle traite aussi de la cabale des dévots et la lutte contre l'hypocrisie de certains d'entre eux faite par Molière à travers sa pièce du Tartuffe.
[...] Par la renaissance de sa pièce, Molière ent tant que poète renaît aussi. Il s'agit d'un retour de parmi les morts. Par conséquent, l'emploi et la répétition de ces termes accentuent l'idée que Molière est passé près de l'oubli, premièrement, mais aussi de la mort par les membres de la Compagnie du Saint-Sacrement. L'auteur des placets place Louis XIV dans une position divine en lui octroyant le pouvoir de ressusciter les morts. - apparition du terme du médecin Dans le fragment suivant : fort honnête médecin, dont j'ai l'honneur d'être le malade, l'accumulation des termes honnête et honneur sonne faux et donne un ton ironique à la phrase entière. [...]
[...] le compte rendu des sentiments de Molière. Bien qu'étant un habitué des polémiques, l' affaire du Tartuffe a été spécialement violente pour Molière et il en a été beaucoup affecté malgré son triomphe final. On constate en effet que par la suite, il n'abordera plus des sujets aussi graves, tels que la religion, les dogmes ou la politique. de manière plus générale, avec le triomphe de Molière sur la Compagnie du Saint-Sacrement, on observe la fin du balancement entre la tradition platonicienne et la tradition aristotéicienne de la fonction du théâtre, avec la reconnaissance de cette dernière par Louis XIV, source de la puissance et de l'autorité, pour reprendre les termes de Molière. [...]
[...] Quatrième paragraphe : - nouvelle apparition du terme tartuffe en tant que nom commun. Cinquième paragraphe : - métaphore de la rage envenimée des détracteurs de Molière afin d'expliciter leur influence qui se propage lentement à travers la population. Troisième placet présenté au Roi - placet du triomphe (le propre jour de la grande résurrection de Tartuffe, ressuscité par vos bontés). Molière rédigea ce troisième placet le jour-même de la représentation de Tartuffe. On constate ici une personnification de la pièce, avec l'attribution de résurrection à celle-ci. [...]
[...] Cet énoncé suppose le contraire de ce qu'a fait Molière dans sa pièce. Troisième paragraphe : - transformation du nom propre du personnage Tartuffe en nom commun, synonyme de faux dévot. Cinquième paragraphe : - réutilisation par Molière des termes (ma comédie [ . ] est diabolique, et diabolique mon cerveau ; je suis un démon vêtu de chair et habillé en homme [ . utilisés par Pierre Roullé dans une critique de la pièce de Tartuffe et de son auteur dans un but de démonter l'argumentation du curé en la tournant à l'ironie. [...]
[...] Voulez-vous rien de plus efficace? - répétition du terme grâce révélant un ton ironique de Molière concernant son succès face à la Compagnie du Saint-Sacrement. - transformation de l'ironie en une audace osée dans la demande adressée à Louis XIV par Molière pour le fils de son médecin. Conclusion : Les placets adressés à Louis XIV montre l'évolution de la polémique autour de la pièce de Tartuffe. Ils forment le péritexte de l'oeuvre et sont des éléments incontestablement nécessaires afin de saisir les véritables enjeux de Tartuffe. [...]
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