Annie Ernaux, "La Place", J'ai fini de mettre au jour... envie de pleurer

Résumé du document

Etude de texte (niveau 1ère S) pouvant servir aussi bien pour l'oral que pour l'écrit pour l'épreuve de français en 1ère. Ce texte est un extrait de l'oeuvre, La Place d'Annie Ernaux, faisant partie de l'objet d'étude : le biographique.

Extraits

[...] La comparaison avec les marque de biscuit (l.20) souligne le décalage entre les 2 mondes = méconnaissance des usages (citer le titre de l'œuvre). Humiliation par le choix des hommes on a choisi à notre place (l.21) léger (l.22) en italique péjoratif La chute repose dans le choix par défaut qui met en évidence une infériorité souligne l'échec de ce 1er contact et un constat amer sur un lieu symbolique qui exclu alors qu'il aurait dû accueillir nous ne somme pas retournés (l.23) 2/3 : Annie Ernaux, La place L'anecdote fonctionne comme un élément fondateur = les faits la conséquence (humiliation) analyse : Distance à combler entre son milieu d'origine et celui dans lequel elle évolue aujourd'hui (la bourgeoisie) Rôle du père, valorisé parce qu'il a poussé sa fille à entrer dans ce monde qui lui est resté fermé. [...]

[...] feuille) : Annie Ernaux, La place 1/3 : Annie Ernaux, La place Introduction du passage Annie Ernaux dans La Place analyse les raisons (culturelle et sociale) qui l'ont peu à peu éloigné de ses parents notamment de son père. L'auteur conclue sur ces pages, le récit auto-socio-biographique dans lequel elle rend hommage à son père. Contexte Fin du récit qui s'est ouvert sur la mort du père. Ce récit est un bilan pour comprendre ce qui l'a éloigné de son milieu d'origine et de ses parents. [...]

[...] Quel est l'intérêt de l'anecdote relaté ? La structure souligne l'introduction de l'anecdote, un espace typographique délimitation : Le présent de l'écrivain j'ai fini (l.1) Le travail est achevé. Le lecteur est à la fin du récit Un espace o un dimanche (l.4) o j'avais douze ans (l.4) analepse (l'auteur remonte le cours du temps) + anamnèse = appel à ses souvenir : temps dominants = temps du passé L'anecdote met en scène le père (biographie) et la jeune fille (autobiographie) nous (l.7) pronoms adjectif de la 1ère personne Intériorité de la jeune fille une fête (l.8) L'anecdote s'appuie sur la subjectivité = focalisation interne découverte du lieu en entendait aucun bruit c'était silencieux (l.10), le parquet craquait (l.11), cette odeur étrange (l.12) = entrée dans la bibliothèque amorce de synesthésie = vu, odorat ouïe. [...]

[...] Elle est entrée dans ce monde de la culture mais →insatisfaction découragement (l.35) par rapport à son métier, termes qui renvient à une marchandise fournissais (l.39) action mécanique parce que je suis payer pour cela (l.40) La coexistence de 2 référence opposés souligne l'échec = il chantait (l.32) + phrase ou refrain simple ; titre d'ouvrage métaphysique et littérature + envie de pleurer = chiasme qui renvoie à 2 attitude opposées Amertume ? regret par rapport au personne, sentiment de s'être trompée par rapport aux vraies valeurs on note que luxe (l.42) en italique est juxtaposé au groupe nominal sentiment d'irréalité (l.42) CONCLUSION : l'écriture biographique a libéré A. Ernaux lui permettant de mieux comprendre ses parents. Elle a ainsi une visée par fonction cathartique c'est-à-dire de faire sortir, libérer des émotions. [...]