Après le premier portrait de Pierre qui souligne sa jalousie vis-à-vis de son frère, nous retrouvons Pierre seul, face à lui-même. Il est dans un état de perplexité et sort se promener dans les rues du Havre.
De nombreux détails topographiques (noms précis des rues « rue de Paris, place du Théâtre, café Tortini… ») constituent un véritable itinéraire, précis, localisé que le narrateur fait suivre à son personnage.
Ce parcours part de chez lui et va jusqu'à la mer. Il s'agit d'un itinéraire concret, réaliste.
[...] Conclusion Cette page est un exemple de roman réaliste est presque naturaliste. - importance attachée au cadre spatial réel - choix de la promenade nocturne/ errance dans la nuit/ déambulation dans la ville du Havre, est un moyen pour le personnage de faire une analyse psychologique détaillée = donne de l'épaisseur au personnage - ce début de chapitre sert à mettre en relief le malaise physique et psychologique de Pierre - Ainsi, le lecteur s'apitoie sur Pierre qui est représentatif des êtres humains - Pierre = personnage tourmenté. [...]
[...] Il ne cherche pas à se mettre à la place de Jean mais plus largement à la place du fils qui hérite d'une grosse fortune. Le narrateur a recours à une formule au présent de vérité générale désir, appelle, juge, hérite, va Cette méthode déductive exprime l'ambiguïté, car tout se passe comme s'il savait déjà que le père de Jean est Maréchal aimé, regretté Inconsciemment Pierre comprend la vérité. narrateur utilise pour comprendre la psychologie de Pierre une méthode expérimentale à valeur de généralisation. [...]
[...] Pierre et Jean, Guy de Maupassant, Chapitre 2 I Comment le narrateur décrit cette promenade nocturne ? Après le premier portrait de Pierre qui souligne sa jalousie vis-à-vis de son frère, nous retrouvons Pierre seul, face à lui-même. Il est dans un état de perplexité et sort se promener dans les rues du Havre. Nombreux détails topographiques (lieux) -Noms précis des rues rue de Paris, place du Théâtre, café Tortini = véritable itinéraire, précis, localisé que le narrateur fait suivre à son personnage. [...]
[...] II L'introspection de Pierre (expression de son mal-être, de sa souffrance) L'influence du métier sur l'analyse de Pierre - Pierre parle comme un futur médecin, comparaison médicale - champ lexical de la souffrance, douleur Point douloureux, meurtrissures, irritent, souffrance inconnue = Pierre analyse d'abord ce que son corps ressent - assonance en I fatigue, attriste, irrite = expression de la souffrance. Il pense que c'est un problème physiologique et évoque la fièvre. Il dépasse ce malaise physique pour chercher au fond de lui-même des réponses à son état. L'introspection de Pierre - Son introspection de déroule autour de 3 questions : Où irais-je bien ? et Qu'ai-je donc ce soir ? [...]
[...] Pierre va vivre une série de contradictions : s'irrite d'être seul mais ne veut rencontrer personne III Son raisonnement déductif / la prise de conscience de Pierre -À partir de la 3e question, Pierre évoque une hypothèse plausible Serait- ce l'héritage de Jean ? C'était possible après tout petit retour en arrière avec l'explication du notaire. - L'hypothèse est validée en trois temps : son cœur battre un peu plus fort = réagit en futur médecin en observant physiologiquement ses réactions : tachycardie quand le notaire annonce la nouvelle concernant l'héritage. Généralisation Certes on = généralisation de l'être humain en général. Ici DIL = volonté de généraliser + écriture très moderne. [...]
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