Cet extrait de l'oeuvre présente en effet à l'aide du convaincre, la manière de lutter contre les tentatives de restaurations et de maintenir la République mis en place.
Tout d'abord, j'expliquerais l'axiome de Sade. Ensuite, je montrerais la vertu meurtrière prônée par Sade. Je terminerais en mettant en relief la défense du nouveau régime et donc par la même occasion l'inscription dans le mouvement des Lumières (...)
[...] Sade déclare donc que le meurtre devrait être autorisé car il n'affecte pas les Hommes. Ils sont en effet indifférents aux malheurs de l'humanité : après l'extinction de la moitié du monde, de sa totalité, si l'on veut, le petit nombre d'êtres qui pourrait survivre éprouverait-il la moindre altération matérielle ? . après la destruction totale de l'espèce humaine, s'il voyait que rien ne varie dans la nature et que le cours des astres n'en n'est pas seulement retardé Dans le dernier paragraphe, Sade justifie pleinement le crime pour la défense du Régime et impose le meurtre aux Républicains. [...]
[...] Sade joue sur le convaincre car on ne peut jouer sur les sentiments pour faire des meurtres. La démonstration de Sade est juste mais à nuancer car il part du principe que l'Homme est un simple animal qui suit ses instincts vitaux (boire mangé dormir et se reproduire ce qui est faux. Ce texte est donc en désaccord avec Du Contrat social de Rousseau qui affirme que l'homme est dans l'état civil depuis la première civilisation. Cependant, par la défense de la démocratie, et l'argumentation structurée il s'inscrit dans le mouvement des lumières. [...]
[...] En effet, il fonde sa démonstration sur un syllogisme : la nature commet des crimes. Or si elle le fait c'est par besoin donc le crime est permis car il est justifié par la nature : Or si elle nous les conseille, elle en a donc besoin Dans ce premier paragraphe, Sade démarre son argumentation par un axiome que personne ne peut remettre en cause. Par ailleurs, il y trois méthodes de commencer une argumentation un constat, une hypothèse ou un axiome. Comme Diderot dans Autorité Politique Sade choisit le postulat. [...]
[...] Il emploie une interrogation rhétorique : comment pouvons nous d'après cela nous supposer coupables envers elle, dès que nous ne faisons que suivre ses vues ? Cette question cherche à interpeller le lecteur, elle nous prend a revers et nous choque car l'Homme est associé à un animal ce qui est à nuancer : oui sur le plan physique mais non sur le plan moral comme le dit Rousseau dans son œuvre Du Contrat social. II) La vertu meurtrière prônée par Sade : Sade montre que toute les civilisations, même l'état français est basée sur des meurtres ce qui perturbe profondément le lecteur : N'est ce pas à force de meurtres que Rome est devenue la maîtresse du monde ? [...]
[...] Il considère q'une révolution ne peut pas se faire sans morts c'est comme à la guerre. Sade souhaite faire changer le tyran en prince pour reprendre les termes de Diderot dans Autorité Politique mais il se rend compte qu'il faut d'abord ancrer le Régime dans les mœurs avant d'instaurer les vertus. Pour défendre le régime, Sade relègue l'Homme à un rôle de bête. La violence fait partie de la nature l'Homme fait partie de la nature donc il y de la violence chez l'Homme ce qui se retrouve dans leur organisation ? [...]
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