Phèdre, Racine, conflit intérieur, puissance supérieure, tragédie profane, alexandrins a rime plate, Euripide, Vénus, Thésée, Hippolyte
Phèdre est une tragédie. La tragédie est un genre extrêmement codifié : une pièce de théâtre en cinq actes et en vers, alexandrins a rime plate, qui donne une réflexion sur la condition humaine. Phèdre a été écrite par Racine en 1677. Phèdre est la dernière tragédie profane de Racine. Phèdre a été très bien accueillie par les critiques : tout dans cette pièce a été célébré : la construction tragique, la richesse des personnages, ou encore la richesse de la versification. Pour écrire Phèdre, Racine s'est inspiré principalement, comme il le dit lui-même dans la préface, du poète Euripide qui avait dans sa tragédie Hippolyte traité du mythe de Phèdre. Dans Phèdre, Vénus s'acharne contre la famille de l'héroïne éponyme, dont l'ancêtre, le Soleil, avait révélé les amours coupables de la déesse et de Mars. La fatalité prend ainsi la forme de cette haine impitoyable attachée à toute la descendance du Soleil.
[...] CONCLUSION Dans la tragédie Phèdre, l'héroïne a la volonté de lutter car elle se sent coupable de l'amour horrible qu'elle a pour Hippolyte. Mais cette lutte est inutile car il y a une fatalité dans son destin : elle ne peut rien y faire et ne peut rien changer car une force supérieure, Vénus, la déesse de l'amour l'accable. Celle-ci à posée une malédiction sur toute la haute et grande lignée de Phèdre. Il s'agit donc bien d'une scène tragique puisque, d'un part, Phèdre possède toutes les caractéristiques du héros tragique, à savoir le sentiment de culpabilité, la conscience d'une force supérieure qui l'accable et la grandeur. [...]
[...] Phèdre en conflit intérieur II. A cause d'une puissance supérieure PARTIE 1 Phèdre avoue dans cette scène son amour pour Hippolyte. Lorsque sa nourrice et confidente Oenone lui demande si elle aime, Phèdre acquiesce et désigne Hippolyte, son beau-fils. Lorsqu'elle avoue à sa servante qu'elle aime, elle emploie l'anaphore j'aime afin d'insister sur l'amour et de mettre un mise en suspens. raconte à sa servante le moment où pour la première fois elle a vu Hippolyte et où elle est tombée amoureuse de lui, Phèdre dit vers 286- 288, je cite : j'adorais Hippolyte, et le voyant sans cesse, j'offrais tout à ce Dieu que je n'osais nommer avoue vers 290 que même lorsqu'elle regardait Thésée, son mari et le père d'Hippolyte, c'était son beau-fils que les yeux de Phèdre voyaient dans ses traits obsession sur Hippolyte. [...]
[...] Celle-ci s'adresse à Oenone, sa nourrice et confidente. Phèdre donne dans cette scène consistance à son amour en l'avouant pour la première fois à Oenone qui l'incite à l'avouer. Dans une tragédie, le héros, ou l'héroïne ne peut rien contre le destin : il ou elle est sous le poids de la fatalité. Elle à toutes les caractéristiques du héros tragique : la culpabilité, la fatalité et la grandeur. - En quoi cette scène est-elle tragique ? Phèdre est en plein conflit intérieur et y annonce ce conflit qu'elle vit : elle a la volonté de lutter mais cette lutte est inutile. [...]
[...] Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue horreur touche l'âme. Le vocabulaire qu'elle utilise montre bien qu'elle livre une bataille en son for intérieur. Elle essaie de ne pas y succomber et de se battre pour résister à cet amour incestueux et adultère car, à cette époque, le beau- fils d'une personne est considéré comme son vrai fils. lorsqu'Oenone lui demande au vers 259 si elle aime, Phèdre répond De l‘amour j'ai toutes les fureurs Fureur mot violent laisse bien entendre au spectateur le combat mené par Phèdre. [...]
[...] Phèdre a été écrite par Racine en 1677. Phèdre est la dernière tragédie profane de Racine. Phèdre a été très bien accueillie par les critiques : tout dans cette pièce a été célébré : la construction tragique, la richesse des personnages, ou encore la richesse de la versification. Pour écrire Phèdre, Racine s'est inspiré principalement, comme il le dit lui-même dans la préface, du poète Euripide qui avait dans sa tragédie Hippolyte traité du mythe de Phèdre. Dans Phèdre, Vénus s'acharne contre la famille de l'héroïne éponyme, dont l'ancêtre, le Soleil, avait révélé les amours coupables de la déesse et de Mars. [...]
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