Phèdre, Racine, pièce de théâtre, classicisme, tragédie, Religion, passion, ironie, hybris
Cet extrait est issu de la pièce de théâtre, Phèdre, jouée pour la première fois en 1677. Cette tragédie est représentative du théâtre classique français et s'inscrit donc dans le mouvement du classicisme du XVIIe siècle. Dans cette pièce, Racine s'inspire énormément d'une pièce d'Euripide de l'Antiquité intitulée Hippolyte.
Phèdre est une tragédie racontant une histoire sans solution, car Phèdre aime le seul homme qu'elle n'a pas le droit d'aimer, le fils de son mari. Emportée par la passion, elle finira par lui avouer. Thésée, son mari qui est un tueur de monstres, revient, et Phèdre ment en lui disant qu'Hippolyte est amoureux d'elle. Dans cette scène, Thésée confronte son fils.
[...] Les termes «fureur» et «horreur» sont 2 termes très fort grâce à leur position en fin de vers, de plus ils riment ce qui permet de les rapprocher. Vers n°6-9 Les vers 6 à 9 développent l'essentiel du vers 1. La présence d'Hippolyte est prise comme un défi par son père. Dans chacun de ces vers Thésée accuse Hippolyte de ne pas avoir honte de s'être présenté devant lui. Des vers empreint de menace où Thésée rappelle son rôle de justice. [...]
[...] On retrouve le thème de la menace et de la trahison. Le thème de la menace est plus explicite avec des mots comme «châtiment» et «soudain». Vers n°18 Dans ce vers, Thésée évoque le Soleil avec l'expression «l'astre qui nous éclaire» car il est un des ancêtres de Phèdre. Avec cette allusion au Soleil, Thésée déclare que les dieux sont de son côtés. L'expression : «l'ordre des choses est concerné» est une manière de dire que la présence de son fils offense même le Soleil. [...]
[...] C'est également une ironie tragique car c'est au moment que Thésée pense rendre justice de la manière la plus courageuse qu'il commet la plus grande injustice. C'est au moment où il affirme toute sa force que Thésée révèle en réalité sa plus grande faiblesse, qui est la passion, l'emportement par une émotion qui le submerge, ici la colère. Il fait preuve de démesure. Juste après cette scène, Thésée demande à Neptune de se débarrasser de son fils. Donc la folie de Thésée va condamner à mort son fils innocent. Un bel exemple de démesure appelée en grec « l'hybris ». [...]
[...] Phèdre - Jean Racine (1677) - La fureur vengeresse de Thésée I. Introduction Cet extrait est issu de la pièce de théâtre Phèdre jouée pour la première fois en 1677. Cette tragédie, écrite par Racine, est représentative du théâtre classique français et s'inscrit donc dans le mouvement du Classicisme du XVIIème siècle. Dans cette pièce, Racine s'inspire énormément d'une pièce d'Euripide de l'Antiquité intitulée Hippolyte. Phèdre est une tragédie racontant une histoire sans solution, car Phèdre aime le seul homme qu'elle n'a pas le droit d'aimer, le fils de son mari. [...]
[...] Vers 12-14 On trouve dans les vers 12 à 14 deux idées qui sont : - La première (12-13) : «Je vais porter la honte d'avoir un fils si criminel». - La deuxième : «Je ne vais pas ajouter à la honte de t'avoir fait celle de te tuer». Vers n°15 Avec le mot «travaux», Thésée se compare à Hercule et surtout il y a l'idée de gloire qui lui est très importante. On a une rime entre «gloire» et «mémoire» ce qui permet de les rapprocher, c'est grâce à la gloire que l'on reste dans les mémoires. [...]
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