Phèdre, Racine, pièce de théâtre, tragédie, Aristote, catharsis, parole, mort, passion
Après le succès d'Andromaque, Jean Racine s'affirme de nouveau avec Phèdre. Cette pièce est au départ une pièce de l'Antiquité. Elle a ensuite été réadaptée par Jean-Racine, qui rencontre un vif succès à la Cour Royale du XVIIe siècle. Phèdre est l'objet de réflexions profondes sur les passions. De plus, Racine s'inspire de la philosophie antique. En effet, Racine se sert du principe de catharsis d'Aristote. Ce principe consiste à purger les passions du spectateur en suscitant la pitié et la terreur. Par conséquent, la pièce est souvent qualifiée de « tragédie de la parole », puisqu'elle repose sur « Dire ou ne pas dire ».
[...] » Ce simple vers met en lumière la culpabilité d'un père. Thésée emploie « l'univers entier", ce qui suggère son extrême désespoir et la honte face à la mort de son fils. La culpabilité des personnages montre qu'ils sont aussi ordinaires. Elle dévoile leur nature humaine. Elle montre que les dieux se servent d'eux comme des jouets. Ainsi, elle prouve que ces individus sont impuissants face à leur destin inéluctable. De surcroît, la trahison occupe une place importante. La trahison amène à la fureur et au rejet. [...]
[...] Phèdre se rend aussi compte de la gravité de son amour. Le silence de Phèdre repose sur "Dire ou ne pas dire", devrait-elle révéler la calomnie d'Œnone à Hippolyte en raison de sa culpabilité, ou devrait-elle opter pour le silence par jalousie ? Son silence montre à quel point elle est jalouse, mais son suicide marque sa culpabilité. Son mutisme contribue alors à sa mort ainsi qu'à celle d'Hippolyte. Cependant, le silence chez Hippolyte, symbolise sa vertu, ainsi que sa fidélité envers Phèdre. [...]
[...] La pièce tragique repose donc sur cette parole fatale. Sans cette rumeur, Phèdre n'aurait pas avoué, elle serait restée silencieuse. Par ailleurs, la parole peut se manifester sous la forme du silence. Effectivement, dans la pièce, le silence peut désigner de nombreuses choses ; il peut différer en fonction du caractère du personnage. Habituellement, le silence désigne le calme et la paix ; or, chez Phèdre, le silence reflète la culpabilité, la jalousie, voire la honte. L'héroïne tragique met parfaitement en lumière ceci. [...]
[...] Phèdre - Jean Racine (1677) Dans quelle mesure Phèdre est-elle une tragédie de la parole ? Après le succès d'Andromaque, Jean Racine s'affirme de nouveaux avec Phèdre. Cette pièce est au départ une pièce de l'Antiquité. Elle a ensuite été réadaptée par Jean-Racine qui rencontre un vif succès à la Cour Royale du XVIIe siècle. Phèdre est l'objet de réflexions profondes sur les passions. De plus, Racine s'inspire de la philosophie Antique. En effet, Racine se sert du principe de catharsis d'Aristote. [...]
[...] Ces vers montrent à quel point Thésée se sent trahit et qu''il est en colère. Enfin, Thésée qui est aveuglé par sa fureur, participe involontairement à la fatalité divine puisqu''il demande à Neptune de prendre sa vengeance sur Hippolyte. Par conséquent, les émotions ainsi que les sentiments des personnages, font d'eux des êtres soumis à leur destin. Ils commettent des gestes ayant de grande conséquence dans la pièce. Leurs gestes sont donc sous l'impulsion de leurs émotions et de leurs sentiments. [...]
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