En cette pénultième scène de la pièce, Racine est confronté à deux difficultés : respecter la légende qui veut qu'Hippolyte meure sous les griffes du monstre de Neptune sans déroger aux règles de bienséance, et faire ressentir au spectateur et à Thésée l'horreur et la pitié de la catharsis (...)
[...] -point de vue du narrateur : Théramène est un ami fidèle d'Hippolyte, il commence du plus loin qu'il peut son récit. Tristesse, long cheminement = montée de la tension dramatique -personnage central du récit : admiration et amitié de Théramène pour Hippolyte, pour sa gloire. En effet, il est admiré par ses gardes autour = protection, imitaient, se conformaient Devant, le monstre, il est le seul à se défendre, à le blesser. Mais même son courage précipite sa fin : tel se déroule l'accomplissement de la volonté divine. [...]
[...] -plusieurs vers pour la description : assez longs. -hyperbole : montagne humide -personnifications : on prête des réactions humaines à des éléments : avec horreur voit s'en émeut recule Ils ont peur et ont des réactions humaines Mesure classique -netteté de la composition, la tirade de Théramène est divisée en quatre phases. -la marche d'Hippolyte : impression de calme et de résignation. v1498-1506. (cadre, cortège, tristesse). -le monstre : impression de terreur. v1507-1526. (approche, apparition, panique, débandade). -le combat d'Hippolyte : impression de violence. [...]
[...] Quasi psychologie chevaline, typique du baroque, correspondances des éléments de la troupe. -correspondances : énumérer, rappeler brièvement. Ex :tjs même réaction humains-chevaux). -baroque : caractérisé aussi par un foisonnement, des exagérations (traduites par des hyperboles). On en retrouve dans : -le monstre apparaît car Racine le doit, il doit respecter la mythologie et les récits des auteurs antiques, et parce que le public est friand de ces apparitions spectaculaires (sauf Rousseau qui déteste les artifices) -rythme saccadé 3/2/6 : spectacle saisissant. [...]
[...] Le monde est le macrocosme, et ses éléments se retrouvent chez l'homme, le microcosme. -tout se rapporte à Hippolyte : ses gardes ont la même attitude imitaient ainsi que ses chevaux se conformer -abattement complet : laissait flotter peu semblable pour ce prince si fougueux, morne (cf. to mourn = porter le deuil), affligés de toute la troupe. -temps utilisés : imparfait pour évoquer les circonstances était, suivait, voyait passé composé pour les actions, avec un lien passé- présent (aujourd'hui, valeur de passé-simple). [...]
[...] -allitération en s ch du vers 1502 = longue rêverie r v1520 : déploiement du monstre terrifiant. i violents du vers1542 crie, intrépide, Hippolyte Oraison funèbre -célébration de la gloire d'Hippolyte : -sang froid du héros lors de l'affolement général : lui seul -force d'athlète : pousse main sûre -énergie face à l'adversité : en efforts se consume -grandeur d'âme dans ses dernières paroles : il veut réconcilier son père et Aricie. Notes et autre plan : -durant le départ d'Hippolyte, racine met en scène trois éléments sur quatre de la physique aristotélicienne : l'Eau, maternelle génitrice, la Terre, mort, l'Air, l'esprit. [...]
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