Les poèmes que Baudelaire a dû retirer de
[...] Delacroix : représente une synthèse de Puget (anges maléfiques, le chagrin) et de Watteau (le décor, les fanfares). Il était le peintre favori de Baudelaire. On retrouve dans les artistes français, les oppositions entre les peintres néerlandais. On retrouve dans les artistes français les deux côtés de la société (les délaissés et la vie mondaine). Espagne (Goya) : Champ lexical du cauchemard. Mélange entre la réalité et les superstitions (Le sabbat des sorcières). La naissance et la mort (foetus, enfant et vieilles). Goya montre les laideurs de la vie. Les sonorités heurtées, laides reflètent les idées évoquées. [...]
[...] Dernière strophe : Elle introduit la justification du rôle de l'artiste. Baudelaire veut montrer que cette aspiration à l'idéal, l'artiste veut en faire quelque chose de beau. Cette dignité de l'artiste n'est rien comparée à la perfection divine. L'artiste est une sorte d'intermédiaire entre Dieu et les Hommes. Conclusion : Le phare est la lumière dans la nuit. L'art a le pouvoir de redonner courage, espoir à ceux qui souffrent. L'art est né avec l'Homme. [...]
[...] Léonard de Vinci : atmosphère de mystère mais pas inquiétante : "La Joconde", "St Jean-Baptiste", "La Vierge aux rochers". France (Puget - 17ème siècle; Watteau - 18ème siècle; Delacroix 19ème siècle) : Puget : brutalité, violence, le mal. Puget s'est inspiré des forçats qui étaient dans le bagne de Toulon. Watteau : fête, "fêtes galantes"; volages; amours éphémères. Le carnaval où chacun va prendre la place d'un autre et où tout est permis. Voltaire illustre l'atmosphère de la Régence (insouciance, luxe), peintre de l'apparence, de la vie mondaine. [...]
[...] Analyse : Baudelaire évoque des artistes du 15ème au 19ème siècle. On peut regrouper les poètes par pays. Pays-Bas (Rubens et Rembrandt du 17ème siècle) : Les deux artistes s'opposent. Les oeuvres de Rubens représentent la douceur de vivre, la volupté; alors que celles de Rembrandt la douleur de la vie et la souffrance. La littération en chez Rembrandt est une consonne de la douleur qui s'oppose au champ lexical de Rubens (la vie passe). Opposition dans le décor : jardin (paradis) et le décor froid et lugubre de l'hôpital (Baudelaire montre une peinture toute en contraste). [...]
[...] C'est une sorte de synthèse de tous ces univers décrits par Baudelaire. Les termes En partenariat avec www.bacfrancais.com faisant allusion à la douleur sont dominants. Baudelaire montre que l'expérience du mal est inséparable de l'art. La souffrance est aussi source d'inspiration, d'imagination (chatière première de l'artiste). Avant-dernière strophe : L'artiste doit être le porte-parole de l'homme. Il doit évoquer, traduire ce qu'il ressent (les joies comme les tristesses). L'artiste sert de guide, éclaire les hommes parce qu'il va leur révéler derrière la vérité (le phare). [...]
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