Le Spleen de Paris ou les Petits Poèmes en prose est un recueil posthume publié en 1869. Il est composé de cinquante poèmes écrits par Charles Baudelaire, un poète français important du XIXe siècle, tourné vers les mouvements littéraires romantiques, classique ou encore Parnasse et Symbolique.
Dans cette œuvre, Baudelaire se libère de la contrainte des rimes : l'ensemble du recueil est structuré en prose, mais il conserve néanmoins un langage poétique et métaphorique.
Ainsi, grâce à la poésie le poète livre ses idées, tirées parfois de son vécu, en abordant des thèmes qui ont pour un certain nombre des sujets similaires : rêves, morale, éléments référant à Paris, société moderne, plus généralement le genre humain et plus particulièrement la nature féminine, dont on peut voir le portrait dans quelques extraits comme « La Femme sauvage et les petites maîtresses » (XI) ou « La Belle Dorothée » (XXV).
[...] Tout d'abord, la première image générale que l'on peut percevoir de la Femme selon Baudelaire est celle d'un être parfait c'est-à-dire, dotée de multiples qualités, qu'elles soient morales ou physiques. De ce fait, cette première vision de la Femme va mener à l'éloge de celle- ci par le poète, auquel il se livre dans leurs évocations : par exemple, on peut voir l'image de beauté, de grâce, de sensualité provoquant l'attirance et la fascination de l'Homme par l'allégorie divine liant la Femme à Vénus dans le poème VII ou encore, la bonté, l'élégance et la joie de la Femme exposées dans sa comparaison à la Nature, elle-même décrite de façon harmonieuse dans le poème II, provoquant alors le bonheur de l'Homme lors de sa contemplation ou durant les moments passés à leurs côtés. [...]
[...] Petits Poèmes en prose, Charles Baudelaire - Quelle vision de la Femme Baudelaire donne t-il dans ses poèmes ? Objet d'étude : La poésie Étude d'une d'œuvre intégrale Petits Poèmes en prose, Charles Baudelaire Sujet : Quelle vision de la Femme Baudelaire donne-t-il dans ses poèmes ? Le Spleen de Paris ou les Petits Poèmes en prose est un recueil posthume publié en 1869. Il est composé de cinquante poèmes écrits par Charles Baudelaire, un poète français important du XIXe siècle, tourné vers les mouvements littéraires romantiques, classique ou encore Parnasse et Symbolique. [...]
[...] De cette façon, selon ces poèmes, l'amour féminin provoquerait des déceptions des peurs, et surtout le trouble de l'Homme. Baudelaire propose ici la Femme comme cause de ses malheurs, le poussant au désespoir et dans la tourmente infernale du spleen à l'image de La Soupe et les Nuages (XLIV) où l'Homme n'a que le crime comme solution pour se soulager des vices de la Femme. Dans ce recueil, Charles Baudelaire, en tant que poète, mais aussi qu'Homme, se livre à l'expression des ses idées par l'esthétique du genre poétique. [...]
[...] Enfin, dans le but de renforcer la description faite, Baudelaire se sert de plusieurs techniques poétiques telles que les jeux des antithèses pour faire ressortir ses sous-entendus, ou des registres diversifiés comme dans Laquelle est la vraie ? (XXXVIII) où le contraste entre le lyrique et l'ironique fait passer la Femme de miraculeuse à hystérique, participant alors une fois de plus à l'élaboration de son aspect étrange. Aussi, l'utilisation de la synesthésie compare tous les sens afin d'appuyer la vision féminine. De cette façon, par la poétique, l'image de la Femme apparaît de tous côtés, par des allusions dont le but est de comprendre la signification afin de la percevoir. [...]
[...] Deuxièmement, d'autres poèmes présentent des femmes, plus jeunes, dont les sentiments dégagés de leurs descriptions font plutôt référence aux amantes de Baudelaire. Par exemple, on peut apercevoir dans Portraits de maîtresses (XLII) le dialogue à la première personne de plusieurs hommes contant les qualités et les défauts de leurs amantes, qui paraît être simplement une transposition des paroles de Baudelaire à lui seul, livrant ses aventures amoureuses personnelles. Aussi, certains poèmes reflètent les caractéristiques des diverses femmes côtoyées et aimées de Baudelaire, tout en dévoilant l'image que Baudelaire porte sur elles : les charmes exotiques de Jeanne Duval inspirent l'originalité et la beauté féminine ; la grandeur d'Apollonie Sabatier reflète la divinité, et la douceur de Marie Daubrun apporte l'assurance et l'inspiration d'une muse à Baudelaire. [...]
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