La Peste, Camus, rats, fléau, ville, symptômes, population, narrateur, maladie, mort, lieux infestés, mouvement de panique, sentiments, cadavres, municipalité, comportements
Le narrateur raconte de manière très précise le cours des événements : la chronologie est de plus en plus resserrée : on part d'une « époque » pour arriver à un moment précis d'une journée : « c'est à peu près à cette époque », « à partir du 18 », « dans les jours qui suivirent », « tous les matins », « dès le quatrième jour », « la nuit », « le matin ». Ceci permet au lecteur de vivre et de ressentir ce que vivent les habitants.
[...] On part de centaines de rats morts par jour pour arriver à un nombre énorme : six mille deux cent trente et un rats collectés et brûlés dans la seule journée du 25 , 28 avril : collecte de huit mille rats environ ; cela révèle également la masse de travail de la population qui ne doit plus savoir où donner de la tête Des lieux infestés depuis les quartiers extérieurs jusqu'au centre de la ville , partout (deux fois), dans les faubourgs , dans la ville même , aux endroits les plus fréquentés de la ville : d'après ces informations apportées par le narrateur, il semble que les rats sortent n'importe où ; aucun quartier ne semble épargné. Le narrateur insiste bien en mettant en parallèle systématiquement la banlieue, plus propice à l'insalubrité, et le centre-ville, souvent réputé plus propre, moins insalubre. Ainsi, toutes les populations, quel que soit le rang social, risqueront d'être touchées par la maladie. [...]
[...] Par ailleurs, personne n'est encore au courant de la maladie. Il pourrait s'agir d'une maladie contagieuse, étant donné que les rats meurent les uns après les autres. souillés insiste bien sur l'idée de saleté et de contagion. étape : les cadavres sont ramassés : après réaction de la population Voici les réactions de la population : collecter , collecte , ramassés , nettoyée à l'aube , incinération , brûler : ce système pourrait éradiquer la maladie, du moins empêcher son évolution dès le quatrième jour , allant croissant , plus abondante , peu à peu , de plus en plus nombreuses : le fléau se répand particulièrement vite et fait de plus en plus de victimes Une description de la mort Le narrateur décrit la mort comme quelque chose de particulièrement violent : achever les bêtes , agonie fois), trop longue : ces expressions mettent l'accent sur la durée et le degré de la souffrance ; il en sera de même par la suite pour les humains ; le verbe achever témoigne d'une certaine pitié de l'homme à l'encontre de ces animaux qui semblent particulièrement souffrir. [...]
[...] Les étapes du fléau 1[ère] étape : les cadavres sont abandonnés, aucune mesure n'ayant été prise Aucune mesure n'est prise : rien proposée , rien envisagé : la municipalité non seulement ne semble pas réagir à la situation ( rien proposée mais ne pas en prévoir non plus les conséquences futures ( rien envisagé ) Tout ceci a pour résultat la prolifération des rats : les rats se retrouvent : dans les poubelles , dans les ruisseaux , à même le ruisseau : le problème des cadavres laissés dans les ruisseaux est le manque d'hygiène ; d'autres maladies peuvent se développer. Par ailleurs, la peste pouvait circuler par l'eau. [...]
[...] Les rats Le nombre de plus en plus important de rats Dans cet extrait, l'accent est mis sur le nombre de plus en plus important de rats. La ville semble véritablement infestée : dégorgèrent , des centaines , en tas , en longues files fois), invasion , en groupes , par petits tas . Le fait que le narrateur insiste sur le nombre de rats est révélateur et annonce la suite du roman. Si de plus en plus de rats sont atteints par la maladie, il en sera de même pour les humains. [...]
[...] Le fait que les rats sortent le jour ( pendant la journée ) et s'approchent autant des humains révèle également un dérèglement. En effet, même si ces animaux témoignent d'une certaine franchise, surtout lorsqu'il s'agit de chercher de la nourriture, ceux-ci ne s'approchent cependant pas des hommes et ne fréquentent que les lieux qui leur procurent de quoi manger. Ici, dans cet extrait, le narrateur donne plutôt l'impression que les rats demandent de l'aide aux hommes, en venant mourir près d'eux. [...]
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