La Peste, Camus, personnification, figure de style, narrateur, maladie, citations, espoir population, vocabulaire, guerre, oppositions, chiasme
La peste est personnifiée : elle est le sujet de nombreux verbes : "la peste ne s'arrêta pas", "elle s'affaiblissait"... "se raidissait", "aveugle sursaut" : ces expressions renvoient aux symptômes mêmes de la maladie : la peste semble être atteinte du même mal que celui qu'elle provoquait ; ceci montre sans doute qu'elle court à sa perte, car les malades qui avaient ces symptômes mouraient ; atteinte de la même manière, elle disparaîtra. L'expression "aveugle sursaut" renvoie également au fait qu'elle frappe au hasard et qu'elle semble totalement désorganisée ; ceci est par ailleurs précisé : "elle se désorganisait".
[...] La Peste, Cinquième partie en effet, la peste ne s'arrêta pas . de la peste fut terminé" 272-274), Camus (1947) - Personnification de la peste Comportement de la peste La peste est personnifiée : elle est le sujet de nombreux verbes : la peste ne s'arrêta pas , elle s'affaiblissait , se raidissait , aveugle sursaut : ces expressions renvoient aux symptômes mêmes de la maladie : la peste semble être atteinte du même mal que celui qu'elle provoquait ; ceci montre sans doute qu'elle court à sa perte, car les malades qui avaient ces symptômes mouraient ; atteinte de la même manière, elle disparaîtra. [...]
[...] Le camp des hommes est, quant à lui, représenté ainsi : la victoire était acquise , victoire : le narrateur insiste sur l'idée de victoire et montre par ce mot que l'homme a véritablement mené un combat pour lutter contre cette maladie ; stratégie qu'on lui opposait : le mot stratégie renvoie aux nombreuses mesures prises tant par la municipalité que par les médecins ; l'expression chacune des mesures prises par les médecins en témoigne ou encore le sérum de Castel . [...]
[...] manquer des proies toutes désignées : cette phrase souligne que la peste ne tue plus autant ; elle n'atteint plus des personnes en apparence très fragiles. La peste tue encore cependant, mais le narrateur précise que le nombre de morts a très fortement diminué : trois ou quatre malades (nombre dérisoire) ; il y a même des rescapés : comme Grand ou la fille de Rieux (deux personnes qui ont survécu à la maladie) : ceci est aussi un facteur d'espoir Le narrateur insiste sur l'espoir grandissant de la population Malgré le froid, signalé à deux reprises : le froid s'installa , glacée , le moral de la population remonte, car jamais le ciel n'avait été si bleu , le ciel est décrit comme une splendeur immuable , la lumière est ininterrompue et l'air purifié : tous ces termes renvoient à des notions positives ; par ailleurs, le narrateur insiste sur ce paradoxe en employant et pourtant ; des hyperboles sont utilisées : si bleu , splendeur , lumière ininterrompue , témoignant encore une fois de cet optimisme nouveau chez les hommes. [...]
[...] Le narrateur insiste sur le vocabulaire envoyant directement à l'espoir : l'espérer , secrète espérance , on espérait , voie de l'espérance , le plus infime espoir ; il emploie par ailleurs toujours le même mot pour insister sur ce sentiment nouveau, qui avait disparu durant l'année. Cependant, le doute est encore présent comme en témoignent ces verbes : parut s'épuiser , elle paraissait totalement , paraissait , il semblait , semblait partir , on avait simplement l'impression que . [...]
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