Ce document est un commentaire de texte complet et entièrement rédigé (hors conclusion qui reste à écrire par vos soins) qui porte sur le chapitre 5, "La lettre", de "Persepolis" de Marjane Satrapi.
[...] Ces récits sont aussi sources de grand désarroi pour Marjane qui prend conscience de la disparité sociale des enfants. Elle déclare alors : « La raison de ma honte et de la révolution est la même : la différence entre les classes sociales ». Plus Marjane se cultive par la lecture, plus elle prend conscience du monde qui l'entoure et de la souffrance des autres. Les histoires d'enfants pauvres et démunis l'aident à comprendre que son statut économique est différent de celui des autres. [...]
[...] » (planche 41). L'auteur souligne ici toute l'absurdité de cette notion de « classe sociale », et elle se révolte contre ce concept selon lequel la naissance détermine à vie une position que l'on n'a pas choisie. De par ses opinions politiques, le père de Marjane a à cœur de manifester contre le Shah, cependant il reste complaisant face à cette distinction de couches sociales, ce que sa fille dénonce comme hypocrite. Alors que Marjane a compris que les différences de classes sociales sont à la source de la révolution, elle décide de sortir le lendemain pour manifester dans les rues, sans l'accord de ses parents : « Demain nous allons manifester. [...]
[...] Il devient alors difficile de grandir dans la confusion des idéaux politiques changeants de l'époque, avant et après le Shah d'Iran. [...]
[...] Désirant acquérir des connaissances sur l'histoire de son pays et les raisons de la révolution, elle se tourne vers des livres historiques ou fictifs, dont le thème est l'inégalité en Iran. C'est avec une grande maturité que Marjane dévore ses livres et sa mère, moderne et laïque, l'encourage en l'emmenant à une séance de dédicaces clandestines de cet auteur, que l'on qualifie de « sorte de Charles Dickens local » (planche 37). Charles Dickens était en effet un fervent défenseur des inégalités sociales et économiques dans l'Angleterre du XIX° siècle. [...]
[...] » (planche 42). A leur retour, la mère de Marjane très en colère les gifle toutes les deux parce qu'elles sont sorties le jour tristement mémorable du « black Friday ». Lors de ce « vendredi noir », de nombreuses personnes sont décédées et beaucoup de rumeurs circulent sur ceux qui ont ordonné les tueries. « Nous avons manifesté le jour même où nous n'aurions pas dû : le « vendredi noir ». Ce jour-là, il y a eu tellement de morts dans l'un des quartiers que la rumeur s'est répandue que des soldats israéliens seraient responsables du massacre. [...]
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