Lecture analytique d'un extrait du conte de Charles Perrault Le Petit Poucet.
[...] "Il était une fois . " : formule récurrente des contes de fées qui commence l'histoire. Décision des parents : élément déclencheur, passage au passé simple : "il vint une année". Première péripétie : "il se leva de bon matin". B. Dialogues Il y a deux passages dialogués qui rendent vivant le texte : Le dialogue entre le père et la mère : intervention du père : "tu vois bien que". Le dialogue entre les enfants : "Ne craignez pas mes frères". [...]
[...] Il était fort petit, et, quand il vint au monde, il n'était guère plus gros que le pouce, ce qui fit qu'on l'appela le petit Poucet. Ce pauvre enfant était le souffre-douleur de la maison, et on lui donnait toujours tort. Cependant il était le plus fin et le plus avisé de tous ses frères, et, s'il parlait peu, il écoutait beaucoup. Il vint une année très fâcheuse, et la famine fut si grande que ces pauvres gens résolurent de se défaire de leurs enfants. [...]
[...] Répétition du mot "fort" : "forts pauvres", "fort petit", "forêt fort épaisse". II) Mélange réalisme et merveilleux A. Réalisme Le métier de bûcheron : "fagoter", "ramasser les broutilles", "faire des fagots", "le bûcheron se mit à couper du bois". Contexte du 17ème siècle : "la famine". Explications logiques : sept enfants en trois ans : "deux à la fois". On peut aussi noter la touche d'humour de l'expression "deux à la fois". Les 7 enfants rappellent aussi que Perrault est issu d'une famille de 7 enfants. [...]
[...] o Champ lexical de la fragilité : "délicat", "petit", "pauvre". Vu par les parents : négatif : ils prennent le Petit Poucet pour un idiot : "bêtise", "souffre-douleur", "le tort". Vu par le narrateur : positif : o Le mot "cependant" marque la cession entre les 2 visions. o Perrault le prend à parti avec l'emploi d'un adjectif à connotation affective : "ce pauvre enfant". o Emploi de superlatifs : "le plus jeune", "le plus fin et le plus avisé", qui marquent les qualités du Petit Poucet. [...]
[...] Les "contes" de Charles Perrault sont écrits en 1687. Dans cette période classique les auteurs doivent respecter certaines règles notamment celles de la vraisemblance que l'on retrouve chez Perrault malgré qu'il écrive des contes de fées, et la bienséance. Nous allons donc nous pencher sur le conte du Petit Poucet et particulièrement sur la première péripétie dans laquelle il sème des petits cailloux pour rentrer chez lui. Nous montrerons en quoi ce texte est un apologue, en s'appuyant sur l'aspect dramatique du conte, puis en montrant comment Perrault mêle réalisme et merveilleux, et enfin en décrivant les principaux personnages symboliques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture