L'image du soleil couchant, image très belle que tout le monde connaît, est très fortement connotée et elle évoque très souvent aussi bien la mort et la tristesse que la renaissance et l'espérance. C'est pourquoi elle est fréquemment employée en poésie, notamment par Victor Hugo qui en a même fait le titre d'un poème : "Soleils Couchants", extrait d'un recueil datant de 1831
[...] Sinon, le sujet de l'homme n'est abordé que dans la dernière strophe, où, là, il est très clair, avec toutes les premières personnes, qu'il est au centre du débat, d'autant plus qu'il est introduit par deux monosyllabes : la conjonction d'opposition forte et le pronom tonique qui produisent une rupture vive avec les trois premières strophes et un effet d'insistance, effets renforcés par d'autres procédés qui isolent l'être humain du reste de la nature, dans un espace “poétique” limité au quart du texte. D'autres monosyllabes abondants donnent à cette strophe une allure plus “hachée”. Ensuite contrairement à la nature qui rajeunit perpétuellement, l'homme, lui vieillit inexorablement. [...]
[...] c2/ À cet effet circulaire créé par les rimes croisées s'ajoute l'effet d'enchaînement assuré par les enjambements des vers et 10//11//12. Cette figure poétique a pour effet d'éviter une chute de tension enfin de vers, par une virgule ou par un point. Le sens restant ouvert, le lecteur est invité à poursuivre sa lecture : les bois toujours verts S'iront rajeunissant” (ce qui active encore l'effet créé par le gérondif, et amplifie dès le début du vers 11 la jeunesse éternelle affirmée en fin du vers 10). [...]
[...] C'est pourquoi elle est fréquemment employée en poésie, notamment par Victor Hugo qui en a même fait le titre d'un poème : “Soleils Couchants”, extrait d'un recueil datant de 1831 Les Feuilles d'automne. Ce poème, formé de quatre quatrains, tous en alexandrins, aborde des thèmes relativement graves, associés à la symbolique du soleil couchant, mais sans sombrer dans la mélancolie : il y a toujours un mot, une expression qui rappelle la joie et dédramatise le sujet. Les Feuilles d'automne date de la période la plus romantique de Victor Hugo, et, dans ce poème particulièrement, il expose une philosophie fondée sur le principe de la pérennité du monde opposée à la ponctualité et à la fatalité de l'existence de l'homme. [...]
[...] À ces questions Symbolistes et Surréalistes tenteront aussi de répondre mais en niant la “maternité de la nature” pour privilégier le du poète. Il n'empêche que l'image du “soleil [se couchant] dans son sang qui se fige” pour Baudelaire, comme la question d'Aragon: “Est-ainsi que les hommes vivent Et leurs destins au loin les suivent Comme des soleils révolus , posée autour de cette même image du soleil mourant continuera, pour eux aussi, à dire le tragique de l'homme face au “cosmos”. [...]
[...] Grâce à l'exposé des ces deux visions opposées du temps, le texte suggère une relation entre l'homme et la nature qui serait capitale pour l'équilibre du monde. (Transition) Pour commencer, il faut dire que, malgré les apparences, l'homme et la nature ne sont pas en opposition complète : leurs chemins ne divergent pas, ils vont au m^me endroit mais à des niveaux différents. Ils sont plutôt parallèles. Ce qui nous incite à penser ainsi c'est que le texte invite à lire que la nature domine l'homme ; or dans une opposition cela n'est pas possible, puisque chacun, dans son monde tend à lutter contre l'autre. [...]
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