Lecture analytique du chapitre 3 de Les choses, premier roman de Perec. Dans ce roman il renouvelle l'écriture romanesque, il utilise le conditionnel, et crée un univers fictif, un jeu avec le rêve. Dans tous le livre il y a des références à Flaubert, à l'histoire passée, au progrès, à la littérature, au temps qui change...
[...] La consommation devient la raison d'être, on a besoin d'une raison d'être lorsqu'on n'en a pas. Ils sont toujours en insatisfaction totale car ils ont besoin d'une raison d'être extérieur à eux. Une manifestation du vide dans leur vie apparaît. Pour eux, un honnête homme est un bon acheteur, une personne riche alors qu'au XVIe siècle, et au XVIIIe siècle ce mot désigne un homme cultivé qui s'est sa place dans la société s'appuie sur des valeurs morales. Le narrateur les considère comme des fils de bourgeois sans envergure, des étudiants amorphes, indifférenciée, avec une vision étriquée, un parcours banal, simple, décevant. [...]
[...] Images de cartes postales, de clichés. Ils souhaitent mener une vie consacrée aux loisirs, au plaisir, aux vacances. Ils se conforment à un certain standing de vie mais rien de personnel, tout est conventionnel. Ils découvrent les plaisirs des sens : joie partout offerte au palais Ce chapitre fait la peinture de cette société très hédoniste et conventionnelle. III. Une vision critique. Les personnages voient avec candeur. Mais leur plaisirs sont vides, ils s'aperçoivent qu'il y a une sorte de piège. [...]
[...] Les choses de Georges Perec. Perec est un auteur né en 1936 mort en 1982, il a beaucoup était intéressé par l'économie, et la consommation. Les choses est le premier roman de Georges Perec. Dans ce roman il renouvelle l'écriture romanesque, il utilise le conditionnel, et crée un univers fictif, un jeu avec le rêve. Dans tous le livre il y a des références à Flaubert, à l'histoire passée, au progrès, à la littérature, au temps qui change. Dans le premier et le second chapitre le temps principal est le conditionnel, puis le futur dans l'épilogue, qui présage un avenir certain mais emmêlé des difficultés de réception. [...]
[...] Leurs goûts, leurs sensibilités évoluent. Mais un sentiment de griserie face à ce qui leur est offert apparaît. Les adverbes : grande, exaltation, immensément annonce un changement extérieur pas encore réalisé. Le conditionnel : la vie qu'il mènerait aurait le charme . Révèle un futur dans le passé incertain, que dès que leur statut est un peu meilleur ils rêvent d'autre chose, c'est une sorte de spirale. Une illusion d'une vie meilleure permanente. Pourtant des signes extérieurs annoncent qu'il y a une amélioration de leur vie, il déménage dans un quartier de Paris et agréable : jardins, vu. [...]
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