Lecture analytique du chapitre 10 du roman de Perec, Les choses. Perec était intéressé par l'économie, et la consommation, deux thèmes récurrents dans ce livre.
[...] Nous pouvons créer un lien de cette description avec les supermarchés, Félix potin, et notamment les descriptions de Zola. C'est une vision presque prémonitoire. Tout cela doit servir à engendrer le désir de consommation, et à piéger l'acheteur. Les machines dociles remplacent l'activité humaine. La notion de travail a complètement disparu. La perception et totalement détachée des modes de production qui ont créé toute nourriture. La phrase chantait le Messie : traduit une apothéose. Nous assistons à une cérémonie consacrée à cette abondance qui devient l'objet d'un culte. [...]
[...] Les portes s'ouvrant toutes seules, nous laissent pénétrer dans un rêve où plus rien et naturel. La piscine représente l'eau, le patio la nature. Tout cela est uniquement là pour le plaisir de l'être humain. Cela traduit un rêve de posséder la nature, elle est donnée à l'homme pour son plaisir esthétique. Il y a de la musique, un écho, les lieux vides, qui traduisent le luxe suprême. Nous sommes en plein conte de fées, symbole des temps modernes. III. [...]
[...] Les choses est le premier roman de Georges Perec. Dans ce roman il renouvelle l'écriture romanesque, il utilise le conditionnel, et crée un univers fictif, un jeu avec le rêve. Dans tous le livre il y a des références à Flaubert, à l'histoire passée, au progrès, à la littérature, au temps qui change. Dans le premier et le second chapitre le temps principal est le conditionnel, puis le futur dans l'épilogue, qui présage un avenir certain mais emmêlé des difficultés de réception. [...]
[...] L'architecture est esthétique : double haies . Le spectacle devient rapidement répugnant : les yeux vitreux Ce passage décrit également une énumération exhaustive de tous les éléments. Les adjectif sont très valorisants : odeur délicieuse, cuisine resplendissante, nappes éclatantes Les chiffres ont pour fonction de grossir la quantité : 1000 colonnes, montagnes des rillettes chaudrons de cuivre, dizaine de patés, des millions de pains sortaient de milliers de fours, des tonnes de café . Les halles sont désignées comme colossales. [...]
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