- De plus il est souligné que les grands bourgeois achètent souvent des titres de noblesses, comme le Comte de Nucingen par exemple.
- La société décrite par Mme de Beauséant est donc contrôlée par l'argent et les titres.
- Deux visages de la société sont montrés grâce à « la rivalité des deux soeurs ».
- (...)
[...] C'est également une femme dévouée, comme le montre le fait qu'elle soit comparée à Ariane de la mythologie grec : vous donne mon nom comme un fil d'Ariane». Il y a l'idée générale que Madame de Beauséant représente la pureté : «rendez-le moi blanc». Le «blanc» symbolise ce qui est pur. Conclusion : Eugène recoit donc un apprentissage, Madame de Beauséant est son initiatrice. Eugène apprend à voir la société mondaine et surtout à mettre en place une stratégie afin de monter dans celle-ci. On a la vision d'une guerre sociale qui fait ressortir le côté réaliste du roman de Balzac. [...]
[...] monsieur de Rastignac, traitez ce monde comme il mérite de l'être. Vous voulez parvenir, je vous aiderai. Vous sonderez combien est profonde la corruption féminine, vous toiserez la largeur de la misérable vanité des hommes. Quoique j'aie bien lu dans ce livre du monde, il y avait des pages qui cependant m'étaient inconnues. Maintenant je sais tout. Plus froidement vous calculerez, plus avant vous irez. Frappez sans pitié, vous serez craint. N'acceptez les hommes et les femmes que comme les chevaux de poste que vous laisserez crever à chaque relais, vous arriverez ainsi au faite de vos désirs. [...]
[...] La société décrite par Mme de Beauséant est donc contrôlée par l'argent et les titres. Deux visages de la société sont montrés grâce à rivalité des deux soeurs». Mme de Beauséant fait la métaphore du monde par le livre : «j'aie bien lu dans ce livre du monde, il y avait des pages qui cependant m'étaient inconnues». Cette société est donc une société de représentation, où l'image donné a de l'importance. On remarque que la femme n'a pas énormement de droit dans cette société.Elle ne choisit pas son mari mais doit en avoir un pour accéder soit à l'argent, soit à la noblesse. [...]
[...] C'est la rivalité des deux sœurs entre elles. Restaud a de la naissance, sa femme a été adoptée, elle a été présentée ; mais sa sœur, sa riche sœur, la belle madame Delphine de Nucingen, femme d'un homme d'argent, meurt de chagrin ; la jalousie la dévore, elle est à cent lieues de sa sœur ; sa sœur n'est plus sa sœur ; ces deux femmes se renient entre elles comme elles renient leur père. Aussi, madame de Nucingen laperait-elle toute la boue qu'il y a entre la rue Saint-Lazare et la rue de Grenelle pour entrer dans mon salon. [...]
[...] Vous avez été consigné. Eh bien ! que le père Goriot vos introduise près de madame Delphine de Nucingen. La belle madame de Nucingen sera pour vous une enseigne. Soyez l'homme qu'elle distingue, les femmes raffoleront de vous. Ses rivales, ses amies, ses meilleures amies voudront vous enlever à elle. Il y a des femmes qui aiment l'homme déjà choisi par une autre, comme il y a de pauvres bourgeoises qui, en prenant nos chapeaux, espèrent avoir nos manières. Vous aurez des succès. [...]
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