Northrop Frye est un critique littéraire. Il est l'un des plus importants théoriciens de la littérature du XXe siècle. Il a dit dans une phrase extraite de L'Ecriture profane : « Au cours des quatre ou cinq derniers siècles , l'art de la fiction aura été le lieu de mouvements d'aller et retour répété entre les deux pôles d'imagination et de réalité […] ».
Il se pourrait que cette phrase - objet de notre commentaire - soit le noyau de ses réflexions dans son oeuvre citée. Cela veut dire, en d'autres termes, que la fiction en tant qu'art d'expression littéraire ou en tant que structure romanesque et qui trouve évolution dans l'écriture profane, progresse entre l'imaginatif et le réel ou qu'elle est en elle-même le terrain de mouvements se démarquant du Sacré et adoptant plutôt une attitude profane, voire libre.
Comment l'art de la fiction, pièce maîtresse de l'évolution romanesque durant les quatre ou cinq siècles, est-il perçu chez Frye dans le parcours littéraire occidental ?
[...] Il est l'un des plus importants théoriciens de la littérature du XXe siècle. Il a dit dans une phrase extraite de L'Ecriture profane: Au cours des quatre ou cinq derniers siècles[3], l'art de la fiction aura été le lieu de mouvements d'aller et retour répété entre les deux pôles d'imagination et de réalité [ ] Il se pourrait[4] que cette phrase - objet de notre commentaire - soit le noyau de ses réflexions dans son oeuvre citée. Cela veut dire, en d'autres termes, que la fiction en tant qu'art d'expression littéraire ou en tant que structure romanesque[5] et qui trouve évolution dans l'écriture[6] profane, progresse entre l'imaginatif et le réel ou qu'elle est en elle- même le terrain de mouvements[7] se démarquant du Sacré et adoptant plutôt une attitude profane, voire libre. [...]
[...] Toujours existante, bien sûr, la fiction prend des distance avec l'orchestration imaginaire et symbolique pour «confronter directement et moralement son lecteur au monde réel, à l'époque, aux différents milieux qui composent la société, aux sentiments qui la traversent, aux langages qui s'y déploient Ce que nous venons de développer sur le positionnement de la fiction et par la suite de l'art fictionnel - dans le romanesque et sur le parcours trop sinueux de cette même fiction, n'est pas loin du raisonnement critique de Frye qui voulait élever les fables de la littérature profane au rang de mythologie, voire d'univers mythologique, tant il devient manifeste que l'univers mythologique est une élaboration de l'esprit. La fiction est aussi une élaboration de l'esprit. Les mouvements d'aller et retour ne sont autres que ce cheminement de l'art fictionnel, à travers le romanesque, par lequel les récits profanes (noyautés par la fiction) font voir le monde d'une vision parallèle à celle chrétienne et biblique. De manière à ce que cet art se veuille le Christ de l'écriture profane. [...]
[...] Nous en reparlerons dans notre commentaire. De l'esprit créatif À travers les quatre ou cinq derniers siècles ou le Chevalier de la charrette Ou romance en Angleterre (1660). c.f. cours, séance 7 Mais aussi des contes philosophiques Cours (séance Le roman devient ainsi de plus en plus clairement une forme littéraire dans laquelle vont s'exprimer la réflexion philosophique et la critique sociale, politique, religieuse. (cours, séance cours, séance 8 Ibid. Ibid. [...]
[...] Frye voudrait aborder la fiction en tant qu'ordre verbal[17]. Pour lui, la similitude entre le sacré et le profane est très étroite : D'un côté, l'Ecriture Sacrée (où la Bible[18] est l'épopée du Créateur et où Dieu en est le héros) qui relève d'un univers imaginatif. De l'autre, l'Ecriture profane (où le romanesque, produit de l'esprit humain), dont le noyau est la fiction, est une épopée de la créature, de la vision qu'a l'homme de sa propre vie. Pourquoi ne pas donc, d'après Frye, conférer à l'écriture profane et donc à la fiction les contours de l'univers imaginatif, tout comme l'Ecriture sacrée ? [...]
[...] Pour conclure, Northrop Frye voit que la fiction peut être un ordre verbal au même titre qu'un univers mythologique (puisqu'elle en est un) et qu'elle peut avoir aussi les contours imaginatifs issus de l'esprit humain pour élever le romanesque ( s'il ne l'est pas déjà ) au niveau de la quête humaine sous toute ses facettes. A partir du XVIe siècle. né le 14 juillet 1912, à Sherbrooke, au Québec, et mort le 23 janvier 1991, est un critique littéraire canadien, considéré comme l'un des plus importants théoriciens de la littérature du XXe siècle. A partir du XVIe siècle. Note de l'étudiant: n'ai pas lu cette oeuvre critique“. S'agissant du romanesque, Frye le définit comme étant le noyau structural de toute fiction. Ne confondons pas écriture et Ecriture. [...]
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