Tous sont pressés, l'enterrement est minuté, expédié. Le service dure seulement 20 minutes. La liturgie est rapide (un psaume, le libéra...). De plus, les religieux ne se donnent pas la peine de musque car il n'y a pas d'orgue. Le prêtre ne prononce pas d'homélie "Il n'y a point de suite, nous pourrons aller vite, il est cinq heures et demie." La courte prière est proportionnelle à l'argent de Rastignac. Les gens des filles Goriot disparaissent avec le clergé à six heures (...)
[...] Cette fois, il sait ce qu'il veut et les moyens à employer, celui de pomper les richesses que les autres auront eu la naïveté d'amasser. Le défi : A nous deux . Nucingen» A nous deux maintenant ! annonce le début d'un duel entre l'ambitieux et la capitale qui représente l'ensemble des gens. maintenant marque la fin de son éducation Le défi que l'on pourrait penser est un noble défi qui demande du courage mais son le première acte c'est aller dîner chez Mme de Nucingen Le combat débute par un dîner, ce n'est pas très difficile. [...]
[...] Les membres du clergé sont tous intéressés et cupides, réduits à faire les obsèques de la pauvreté ils donnèrent tout ce qu'on peut avoir pour 70 Francs Même les fossoyeurs sont cupides car la fosse n'est même pas pleine qu'ils demandent leurs pourboires au-dessus de la tombe. Rastignac doit emprunter 20 sous à Christophe. Balzac tient volontairement la comptabilité rigoureuse de l'enterrement : 10 F pour coudre le linceul + 70 F pour le service religieux + 20 sous pour les fossoyeurs. Ici, Balzac appuie la sordidité avec la mise en accusation d'un régime qui a compromis toutes les valeurs. Le seul culte véritable est celui de l'argent qui pourrit tout. Le temps. Tous sont pressés, l'enterrement est minuté, expédié. Le service dure seulement 20 minutes. [...]
[...] Les gens des filles Goriot disparaissent avec le clergé à six heures. Il en ressort clairement le pessimisme de Balzac car toutes les classes sociales et même le clergé sont tyrannisés par le temps et l'argent. Seul Rastignac y échappe, mais il verse sa dernière larme de jeune homme animé par la pitié. On peut remarquer le choix symbolique du moment Le jour tombait L'image est claire, c'est la fin de Goriot et celle du jeune homme pur, innocent de Rastignac. [...]
[...] Conclusion : C'est un dénouement pour Goriot et il est définitif. Pour Rastignac, c'est un point de départ, celui de l'écrasement des faibles. Il montre la nécessité de la lutte contre la société. Son défi est son premier engagement d'homme. L'éducation est finie pour Rastignac. Il réussira grâce à Delphine et la Maison Nucingen. Le défi est aussi symbolique car c'est à la fois celui de toute une génération de jeunes qui veulent réussir à Paris et celui de Balzac aussi qui veut réussir par l'écriture. [...]
[...] L'enterrement de Goriot (jusqu'à dans les cieux. Balzac utilise un ton sobre et réaliste. Solitude. Goriot est mort sans avoir revu ses filles et celles-ci ne s'occupent même pas de ses obsèques. Lors de la cérémonie religieuse pour les obsèques de Goriot il n'y à même pas d'extrême-onction mais un simple enterrement religieux. L'enterrement à lieu dans une église célèbre (Saint-Etienne-du- Mont) mais elle est seulement choisie pour sa proximité peu distante Le décor est médiocre une petite chapelle basse et sombre Balzac insiste sur l'indifférence générale et sur la solitude qui entoure la mort des pauvres. [...]
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