Philippe Braud, Penser l'État, Paris, politique, politologue, état, science politique, philosophie politique
Le texte que je vais analyser est tiré d'un essai de Philippe Braud, intitulé Penser l'Etat. Philippe Braud est un politologue français spécialisé dans la sociologie politique. Ce livre est publié le 17 mars 2004 série Points Essais, il aborde 3 sujets : L'état, la science politique et la philosophie politique.
[...] Donc, la coercition légitime s'exerce quand celle-ci vient d'organes spécialisés. L'auteur veut dire par violence légitime, toute violence justifiée par l'État, et que cette violence est parfois légale. Quant à la protection de la violence extérieure, celle-ci est assurée par les troupes armées qui sont des forces spécialisées. Une question vient se poser alors, est ce que Max Weber dans sa définition de l'Etat ne s'est pas concentré sur la violence légitime en oubliant tous les autres rôles d'un État ? [...]
[...] Durkheim essaye de diminuer et d'euphémiser l'importance de l'usage de la force pour régler les conflits et dit que l'état est un agent qui fait partie de la conscience collective. Max Weber, quant à lui, montre que l'État bénéficie du droit d'exercer la violence sur son territoire, il insiste donc sur les antagonistes de la société. Néanmoins, l'usage de la violence légitime l'ultima ratio n'est pas le seul recours qu'utilise l'État pour imposer sa volonté. Max Weber n'a pas manqué non plus d'utiliser des termes bien recherchés et qui ont une neutralité sémantique. Philippe Braud présente l'exemple de l'étude d'Edward Evans-Pritchard et du système politique de Bali. [...]
[...] [2]C'est-à-dire qu'il est impossible de penser à un monde où conflits et confrontations n'existent pas parce qu'il ne peut exister une solution pour les supprimer définitivement. Sur ce point, la philosophie politique étudie les phénomènes de force qui étaient le résultat d'une ancienne insatisfaction. Il y a donc une sorte d'ambiguïté entre les différentes positions, d'abord à cause de l'attitude morale et politique face à ces phénomènes de force, ensuite le fait d'insister sur l'importance des phénomènes s'est contribué à les éliminer, enfin, parmi les critiques de la thèse weberienne la violence est vue comme un concept en soi. [...]
[...] Max Weber traite le sujet de façon à identifier ce qui permet à l'État d'utiliser avec succès une telle légitimité. Ainsi, il existe trois manières pour imposer cette légitimée : D'abord, l'utilisation de la tradition qui renvoie à l'ordre des choses évidentes, les personnes obéissent à cause de leurs coutumes et de leurs rites, prenons exemple du ramadan au Maroc, l'État interdit aux Marocains de rompre leur jeûne publiquement, ceci est une légitimité traditionnelle. Ensuite, la référence aux croyances et la constatation de l'orthodoxie des comportements. [...]
[...] Penser l'État - Philippe Braud Analyse du texte : P. Braud, Penser l'État, Paris, Points Seuil pp. 49-64. Le texte que je vais analyser est tiré d'un essai de Philippe Braud, intitulé Penser l'État. Philippe Braud est un politologue français spécialisé dans la sociologie politique. Ce livre est publié le 17 mars 2004 série Points Essais, il aborde 3 sujets : L'état, la science politique et la philosophie politique. La clarification wébérienne est une partie du livre où Philippe Braud reprend les thèses de Max Weber pour expliquer le fonctionnement de l'État. [...]
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