Les sens du mot "vanité" :
Dans cette liasse, le terme "vanité" désigne les apparences et l'inconstance du monde.
En effet, dans ces fragments, Pascal dénonce les apparences et leur inconsistance, leur absence de réel fondement. Il dénonce donc l'absurdité des apparences, comme dans le fragment 11 dans lequel il montre qu'il est stupide de rire de la ressemblance de deux visages dont aucun ne fait rire ou alors le ridicule dans le fragment 47 (...)
[...] Pascal démontre ensuite la condition vaine et contradictoire de l'Homme dans le fragment 73 : “Description de l'homme. Dépendance, désir d'indépendance, besoins.” Ensuite, il décrit l'ennui de l'Homme dans le fragment 74, il prétend que si l'homme déteste changer ses habitudes, il déteste tout autant les garder. L'ennui est donc un des principaux très cités : “L'ennui qu'on a de quitter les occupations où l'on s'est attaché.” “Raison des effets” (fg 75 à 95). Le lien entre la justice et la force : Pour Pascal, la justice ne va pas sans la force et la force ne va pas sans la justice. [...]
[...] Il interpelle l'homme par des questions oratoires et implique ainsi le lecteur dans la condition humaine qu'il est en train d'interroger : deviendrez-vous donc, ô homme, qui cherchez quelle est votre véritable condition par votre raison naturelle”. En plus d'être moraliste, Pascal se comporte comme un messager qui doit transmettre une nouvelle importante à l'humanité. Tout ce raisonnement est soutenu par un ton impératif : “Ecoutez Dieu” qui impose l'écoute du lecteur. VIII) “Divertissement” (fg 123-129) : Pourquoi l'homme a-t-il recours au divertissement ? Par sa misère, l'Homme n'est pas heureux : mort, la misère, l'ignorance” (fragment 124). [...]
[...] Finalement, dans une cinquième catégorie sont classés les chrétiens qui font comme le peuple et les habiles mais ils respectent les usages pour faire pénitence. Le point commun entre le peuple et les “habiles” est que ces deux catégories de gens honorent les la différence c'est qu'ils les honorent pour des raisons différentes : les habiles savent que le droit de naissance ne mérite pas d'être respecter mais ils honorent les grands parce qu'il respecte l'ordre social qu'ils établissent. Les deux premières lignes du fragment 86 : “Raison des effets. [...]
[...] A la fin du fragment 52 : aurait trouvé le secret de se réjouir du bien sans se fâcher du mal contraire aurait trouvé le le désigne l'équilibre qui permettrait à l'Homme d'échapper à l'inconstance et ainsi à son malheur, mais pour Pascal, ce point est inaccessible. L'homme ne peut ainsi se connaître lui-même. Pascal lie aussi l'injustice de la justice aux apparences de l'imagination : “Injustice. Il est dangereux de dire au peuple que les lois ne sont pas justes, car il n'y obéit qu'à cause qu'il les croit justes.” (fragment 62). D'autres aspects, moins mis en valeurs, comme la possession (le mien et le tien, frag. 60) et la diversité (frag. 61) peuvent être à l'origine de la misère humaine. [...]
[...] Plusieurs aspects de la condition de l'homme le rendent malheureux. Ainsi, l'inconstance et l'instabilité font parties de la misère de l'homme : sont des orgues à la vérité, mais bizarres, changeantes, variables” et si l'on veut achever cette inconstance en imposant sa volonté à tous, on tombe dans la tyrannie : tyrannie est de vouloir avoir par une voit ce qu'on ne peut avoir que par une autre.” Dans la tyrannie, il y a une confusion, aussi source de misère : “Ainsi ces discours sont faux et tyranniques : Je suis beau, donc on doit me craindre; je suis fort, donc on doit m'aimer (fragment 54). [...]
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