Commentaire composé semi-rédigé de l'extrait "Les deux infinis" extrait de l'oeuvre de Blaise Pascal Pensées.
[...] Conclusion Nous avons ici un texte puissant où la logique est renforcée par l'émotion ; C'est la fin de l'égocentrisme et de l'anthropomorphisme. L'homme est perdu, il ne peut connaître ni le monde, ni lui-même, ni la relation entre les deux, ni même le sens de tout cela. Seule la foi peut le sauver. Pascal secoue la quiétude de l'homme, lui révèle son énigme que seul Dieu peut résoudre. "L'auteur de ces merveilles les comprend. Tout autre ne peut le faire". [...]
[...] Ce phénomène d'élargissement progressif oblige l'homme à passer de ce qu'il voit à ce qu'il imagine, jusqu'à l'évocation surhumaine du cosmos. Puis Pascal conclut logiquement son évocation. Devant le sentiment d'un déséquilibre, d'un emprisonnement (noter la métaphore du cachot), il y a une nécessité de relativiser sa position. L'homme doit donc comprendre qu'il n'est pas grand chose. Le lecteur est amené, par le texte, à se poser la question : "Qu'estce qu'un homme dans l'infini III) La seconde disproportion Le second mouvement se fait dans le sens inverse. [...]
[...] La réponse de la ligne 24 est évidente. Celle de la ligne 40 à 44 contient sa réponse à travers une formulation interro-négative. Enfin celle de la ligne 49 est donnée de la ligne 49 à la fin du texte. Ce sont de fausses interrogations : le lecteur est guidé. Il n'a pas le choix des réponses La dramatisation Tout d'abord chacun des deux mouvements du texte commence sur un mode admiratif : "majesté", "lumière" et "prodige" mais progressivement les termes deviennent hyperboliques jusqu'à conduire à une démesure effrayante. [...]
[...] Dans ce texte, avec sa rigueur scientifique, Pascal nous fait découvrir l'existence des infinis. Texte étudié Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et plaine majesté, qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour luimême n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent. [...]
[...] Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d'où il est tiré, et l'infini où il est englouti. Analyse Le titre du fragment : "Disproportion de l'homme" / Le texte On distingue deux grands mouvements dans ce texte : 1. L'homme et l'infiniment grand : 1er et 2nd paragraphes Le lecteur est invité à situer l'homme dans le cosmos : "nature", "univers", "ample sein de la nature". [...]
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