Pensées, Les deux infinis, Blaise Pascal, infiniment grand, infiniment petit, machine à calculer, thèmes baroques, nature, infini, contemplation
Le texte "Pensées" de Blaise Pascal a été publié en 1669. L'extrait à commenter s'intitule "Les deux infinis".
Blaise Pascal était un mathématicien, physicien, philosophe, moraliste, écrivain et théologien français. Il est né à Clermont-Ferrand en 1623.
Enfant précoce, il est éduqué par son père. Les premiers travaux de Pascal concernent les sciences naturelles et appliquées. Il contribue de manière importante à l'étude des fluides et clarifie les concepts de pression et de vide en étendant le travail de Torricelli. Il est l'auteur de textes importants sur la méthode scientifique.
À 19 ans, il invente la première machine à calculer.
[...] On peut se poser la question de savoir, à la lecture du texte, comment Blaise Pascal reprend les notions d'infiniment grand et d'infiniment petit, à travers une vision générale. Premièrement nous parlerons, de l'Homme tendu entre deux univers puis nous aborderons le caractère de l'Homme et l'infiniment grand et pour finir nous parlerons de l'Homme et l'infiniment petit (III). Le caractère d'un Homme tendu entre deux univers L'Homme est tendu entre deux univers. Le texte fait référence à un tourbillon, une spirale. [...]
[...] Pensées, Les deux infinis (fragment 185) - Blaise Pascal (1669) Comment Blaise Pascal reprend-il les notions d'infiniment grand et d'infiniment petit, à travers une vision générale ? Le texte Pensées de Blaise Pascal a été publié en 1669. L'extrait à commenter s'intitule Les deux infinis . Blaise Pascal était un mathématicien, physicien, philosophe, moraliste, écrivain et théologien français. Il est né à Clermont-Ferrand en 1623. Enfant précoce, il est éduqué par son père. Les premiers travaux de Pascal concernent les sciences naturelles [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Science_de_la_nature] et appliquées [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Science_appliqu%C3%A9e]. [...]
[...] L'idée est de faire naître un vertige chez le lecteur, notamment avec les expressions sans fin et sans repos , puis, un abîme nouveau , ces expressions renvoient précisément à des mouvements de chutes incessantes. Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent. [...]
[...] Puis, plus bas dans le texte, l'homme est décrit dans l'infiniment petit. Cette partie se termine également par une question Qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible, dans cette terre, des animaux, et enfin des cirons, dans lesquels il retrouvera ce que les premiers ont donné ; et trouvant encore dans les autres la même chose sans fin et sans repos, qu'il se perde dans ses merveilles, aussi étonnantes dans leur petitesse que les autres par leur étendue ; car qui n'admirera que notre corps, qui tantôt n'était pas perceptible dans l'univers, imperceptible lui-même dans le sein du tout, soit à présent un colosse, un monde, ou plutôt un tout, à l'égard du néant où l'on ne peut arriver ? . [...]
[...] Qu'un ciron lui offre dans la petitesse de son corps des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ses jambes, du sang dans ses veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ses humeurs, des vapeurs dans ces gouttes ; que, divisant encore ces dernières choses, il épuise ses forces en ces conceptions, et que le dernier objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours ; il pensera peut-être que c'est là l'extrême petitesse de la nature. Je veux lui faire voir là-dedans un abîme nouveau. Je lui veux peindre non seulement l'univers visible, l'enceinte de ce raccourci d'atome . Tout d'abord, Blaise Pascal décrit l'homme dans l'infiniment grand. Nous pouvons observer que la première partie démontre un mouvement d'élargissement progressif. [...]
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