Blaise Pascal, Pensées, réflexion philosophique, fragment 41, dangers de l'imagination, erreurs de jugement, ennemi de la raison, caractère trompeur, exemples concrets, janséniste, prédestination, citation d'ouverture
Pascal est un mathématicien et physicien qui a publié des essais scientifiques. Pensées est une réflexion philosophique sur l'homme et la religion publiée de façon posthume.
Dans l'extrait étudié, Pascal dénonce les dangers de l'imagination face à la raison. Elle conduirait à des erreurs de jugement et brouille les frontières entre le vrai et le faux.
[...] Elle est impuissante contrairement à l'imagination On retrouve la même construction avec le démonstratif « cette » l.7 point. On a de nouveau un champ lexical de la domination avec « puissance » l.7 ; « contrôlé » l.7 ; « dominer » l.8 ; cela renforce son propos. « Peut en toute chose » renvoie à la ligne 6 « ne peut pas » opposition entre pouvoir de l'imagination et impuissance de la raison. L'expression « seconde nature » devenue naturelle pour l'Homme qui apparaît comme faible et manipulable. [...]
[...] Pascal montre ici la façon dont les Hommes perçoivent l'imagination à la raison. Pascal s'oppose ainsi à l'humanisme selon qui l'homme peut atteindre le bonheur par la raison et se hisse ainsi en janséniste qui s'oppose au christianisme qui estime que la mesure permet d'atteindre la grâce en faisant preuve de vertu. Mouvement de penser qui estime que l'homme est soumis à la prédestination (à la naissance on est prédestiné à aller au paradis ou en enfer) Pascal tend à prouver que l'homme est sans mesure, mais s'il arrive à exercer sa raison pour prendre conscience de sa misère alors il fait preuve de grandeur p. [...]
[...] Il termine avec un contre-exemple et il dit lignes 21-25 : « ils s'établissent par la force, les autres par grimaces » parallélisme qui montre la différence/opposition entre les gens de guerre « force » et les magistrats « grimaces ». Troisième mouvement : L'extrait se termine avec un propos général. L'auteur approfondit l'idée du 1[er] mouvement. Pascal revient à un propos plus général. Il approfondit le premier paragraphe, on retrouve les termes « fous » et « sages ». Il compare de nouveau l'imagination et la raison. [...]
[...] Il évoque d'abord les magistrats qui frappent l'imagination de la société avec des costumes et des symboles. Accumulation : besoin de beaucoup d'appats pour gagner la confiance des gens. Les magistrats sont conscients du pouvoir de l'imagination comme le montrent la ligne 11. Évocation des médecins dans une proposition circonstancielle de conditions, ce qui donne plus d'impact à son exemple. « Duper le monde » ; imagination « maîtresse de fausseté ». Pascal est ironique avec l'antiphrase ligne 15-16 « si authentique », ils se moque d'eux et de leur déguisement. [...]
[...] Pensées - Blaise Pascal (1670) - Comment Pascal parvient-il à montrer les dangers de l'imagination à travers cet extrait ? - Plan détaillé INTRODUCTION Pascal, mathématicien et physicien qui a publié des essaies scientifiques. Pensées : réflexion philosophique sur l'homme et la religion. Publié de façon posthume. Extrait étudié : Pascal dénonce les dangers de l'imagination ≄ raison. Elle conduirait à des erreurs de jugement + brouille les frontières entre le vrai et le faux. PROBLÉMATIQUE Comment Pascale parvient-il à montrer les dangers de l'imagination à travers cet extrait ? [...]
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