La Pensée et le mouvant, Bergson, art, technique, écrivain, peintre, artiste
Dans son oeuvre La Pensée et le Mouvant, Henri Bergson traite du sujet de l'art et développe sa fonction principale, qui constitue le thème générique au texte qui nous est proposé. L'auteur affirme ainsi que les artistes ont le pouvoir de retranscrire les choses de la nature et de l'esprit pour en donner une vision neuve tendant à l'universalité et argumente donc en faveur de cette thèse.
[...] D'où la comparaison avec le développement d'une image photographique qu'on ne peut voir sans l'intervention d'un photographe qui transforme la pellicule pour la rendre intelligible à notre esprit. Le poète Charles Baudelaire est l'archétype de ce poète dépeint par Bergson qui arrive à transcender les choses les plus viles pour faire ressortir la beauté de leur insignifiance ou de leur laideur ; c'est d'ailleurs l'objet de son recueil Les Fleurs du Mal. Selon lui, il ne faut pas mépriser son époque en restant prisonnier des normes des époques passées. [...]
[...] La Pensée et le Mouvant - Henri Bergson (1934) - Les concepts d'art et de technique Dans son œuvre la pensée et le mouvant Henri Bergson traite du sujet de l'art et développe sa fonction principale, qui constitue le thème générique au texte qui nous est proposé. L'auteur affirme ainsi que les artistes ont le pouvoir de retranscrire les choses de la nature et de l'esprit pour en donner une vision neuve tendant à l'universalité et l'argumente donc en faveur de cette thèse. [...]
[...] Des précurseurs comme Marcel Duchamp ont permis de séparer les 2 concepts d'art et de technique. En effet, celui-ci proposa une exposition conceptualisée autour d'objets usuels comme le bidet et l'urinoir. Dès lors, « tout est art et rien n'est art » mais la fin de l'art réside toujours dans le dessein de faire ressortir la beauté en chaque chose. Cette beauté, qui développe une propriété de l'objet et qui tend à la subjectivité lorsqu'elle n'est pas universelle, a besoin d'être exprimé pour que nous puissions l'entrevoir, c'est là tout le but de l'art. [...]
[...] Dans ce cas, l'art devient engagé et vise aussi à dénoncer et à critiquer. Pour répondre à la problématique, il semblerait que les artistes sont bien légitimes à exprimer les choses selon leur considérations et à faire tendre cette vision vers l'universalité dans la mesure où leurs œuvres sont vraies et dignes d'intérêt. Cette faculté leur est donc bien réservée dans la mesure où les non-initiés n'ont pas en eux les moyens de se faire une idée objective des choses de la nature et de l'esprit. [...]
[...] Poétiquement, le sublime est donc un débordement de l'âme. Il semblerait donc que nous ayons en nous les éléments propres à juger ce qui est beau de ce qui ne l'est pas. Or, il semble en fait que les artistes disposent de facultés supérieures aux nôtres pour nous faire entrevoir des choses qui nous échappent. Ainsi, leur vision tend à s'imposer pour tout le monde en tant que vision universelle. Cette conception peut être placée dans le cadre du relativisme culturel développé par Diderot qui déclare notamment qu'un homme doit nécessairement être grand pour être beau. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture