La peau de chagrin, Balzac, roman, satire, critique, réalisme, nature humaine, classe sociale
Ce commentaire de texte d'intéresse à un extrait de La Peau de chagrin de Balzac : La femme sans coeur. Il en fait une analyse linéaire pouvant être utilisée au baccalauréat de français.
[...] La Peau de chagrin, La femme sans c?ur - Honoré de Balzac (1831) - Comment Honoré de Balzac, à travers un tableau réaliste et inquiétant, fait-il une critique acerbe et satirique des êtres qui s'épuisent dans les excès et le plaisir, mais aussi de l'époque qu'ils représentent ? Analyse texte : « La femme sans c?ur » p 241 à 243, La peau de chagrin, Balzac, 1831 Introduction 1ère partie : - Titre / Genre de l'?uvre intégrale : La Peau de chagrin, il s'agit d'un roman - Auteur : Balzac > 190 romancier et dramaturge français - Année de parution ou siècle : 1831 - Thème de l'?uvre intégrale > de quoi parle cette ?uvre ? [...]
[...] > « Les teints bilieux qui jettent tant d'éclat aux lumières faisaient horreur, les figures lymphatiques, si blanches, si molles, quand elles sont reposées, étaient devenues vertes ; les bouches naguère délicieuses et rouges, maintenant sèches et blanches, portaient les honteux stigmates de l'ivresse » > hyperbole + antithèse entre « naguère délicieuses et rouges » et « maintenant sèches et blanches » soulignent leur aspect cadavérique > adjectif « honteux » et nom « stigmate » amplifie leur ridicule causé par l'ivresse II. La comparaison grotesque des corps entre animalité et déchéance (lignes 10 à 17) A. Une déshumanisation progressive des femmes (lignes 11 à 12) > « Les hommes reniaient leurs maîtresses nocturnes à les voir ainsi décolorées, cadavéreuses comme des fleurs écrasées dans une rue après le passage des processions. » > V « reniaient » permet d'expliquer que les hommes ont une supériorité aux femmes et traduit une forme de rejet de leur part. [...]
[...] > l'adj « tout » amplifie les V « dévasté » et « ravagé » afin de nous donner une idée du chaos présent dans l'appartement + hyperbole « feu des passions » vient accentuer la débauche qu'il y a eu. B. Taillefer comme symbole d'une société sans remords (lignes 23 à 26) > « Un rire satanique s'éleva tout à coup lorsque Taillefer » > adj « satanique » permet de montrer le manque de remords de Taillefer face à la situation. [...]
[...] Une déshumanisation qui touche aussi les hommes et les animalise (lignes 12 à 17) > « Ces hommes dédaigneux étaient plus horribles encore. Vous eussiez frémi de voir ces faces humaines, aux yeux caves et cernés qui semblaient ne rien voir, engourdies par le vin, hébétées par un sommeil gêné, plus fatigant que réparateur. » > l'adjectif « dédaigneux » permet de monter un perso méprisant > dévalorisation / l'adverbe « plus » accentue l'adj « horrible » permettant une dévalorisation plus prononcée de l'Homme. [...]
[...] > « Les mouvements du sommeil ayant brisé l'élégant édifice de leurs coiffures et fané leurs toilettes » > le choix des V « brisé » et « fané » + oxymore « brisé l'élégant » donnent un sens péjoratif à la phrase et donc soulignent le fait que les femmes ont perdu toute apparence de charme. > « les femmes frappées par l'éclat du jour présentèrent un hideux spectacle » > le V « frappées » montre que celle-ci dorment tard + adj « hideux » donne un sens péjoratif au nom « spectacle » ce qui souligne le fait que rien que de les voir gâche la vue avec cette absence de "beauté" B. [...]
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