Peau de Chagrin - Balzac (1831) - Les romans de l'énergie : création et destruction

Thèmes abordés

La peau de chagrin, Balzac, Honoré de Balzac, roman, jeunesse, Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde

Résumé du document

Au XIXe siècle, les romanciers réalistes peignent le portrait d'une société qui évolue avec son temps. Écrit en 1831 par l'auteur réaliste Honoré de Balzac, La Peau de Chagrin est un roman qui nous en fait la preuve. Nous pouvons ainsi nous demander si la Peau de Chagrin est une oeuvre pouvant être lue comme « le tableau d'un monde exténué » ? Ce roman dépeint-il une société qui s'essouffle et s'affaiblit ?

Extraits

[...] Effectivement, lors du récit que fait Raphaël à Emile sur sa vie, il introduit Foedera, présentée par Rastignac du protagoniste. Celui-ci a ainsi le choix entre Pauline et Fedora, mais choisit Foedora qui ne l'aime pas « Foedera ou la mort », et se condamne ainsi lui-même à un destin tragique. Nous avons ainsi pu observer que certes, le monde présenté par Balzac, est un monde qui s'essouffle, mais il ne l'est pas uniquement, il est également constitué de sagesse et de dynamique. [...]

[...] Peau de Chagrin - Balzac (1831) - Les romans de l'énergie : création et destruction Au XIXe siècle, les romanciers réalistes peignent le portrait d'une société qui évolue avec son temps. Écrit en 1831 par l'auteur réaliste Honoré de Balzac, La Peau de Chagrin est un roman qui nous en fait la preuve. Nous pouvons ainsi nous demander si la Peau de Chagrin est une œuvre pouvant être lue comme « le tableau d'un monde exténué»? Ce roman dépeint -il une société qui s'essouffle et s'affaiblit? [...]

[...] C'est le cas du personnage de Dorian Gray, que nous découvrons dans le roman dont il est l'éponyme, Le Portrait de Dorian Gray, écrit par Oscar Wilde. Effectivement, émerveillé par la beauté du Portrait que son ami fait de lui, celui-ci souhaite que la toile vieillisse à sa place, lui garantissant ainsi de demeurer jeune et beau pour le restant de sa vie. L'argent tient aussi une très grande place dans le roman, et ainsi dans la société, il y est effectivement omniprésent, dans un premier lieu par son absence, puis, par la suite, par son abondance. [...]

[...] Nous pouvons donc enfin observer comment ces énergies sont, pour certaines, responsables de l'épuisement de la société D'abord, les personnages, souvent, sont désespérés, et dictés par des mauvais choix, qui les mènent à leur perte, en effet leur destin repose presque uniquement sur leurs décisions. C'est le cas de Raphaël, le protagoniste, qui préfère choisir la Peau de chagrin, à la sagesse et la raison, malgré les mises en garde de l'Antiquaire, on peut en effet lire dans ce passage « Le mot Sagesse ne vient-il pas de savoir? et qu'est-ce que la folie, sinon l'excès d'un vouloir ou d'un pouvoir? [...]

[...] tout à fait exténué En effet, le savoir, malgré qu'il ne se retrouve pas chez tous les personnages, a reste présent, et est synonyme de sagesse, représentant de cette fagon le calme et la sérénité L'Antiquaire nous fait bien preuve de cola, notamment lors du récit de ses nombreux voyages, tout en montrant à quel point sa connaissance l'a assagi. De plus, il dit « Je possède le monde sans fatigue » , faisant référence à l'étendue de son savoir et de ses connaissances, mais faisant également une parfaite opposition à l'idée d'exténuation. L'amour est également une énergie très présente dans l'œuvre. C'est un sentiment qui nourrit les personnages, et qui pourrait rejoindre l'idée du désir. [...]