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Charles Baudelaire est un poète français du XIXe siècle. Méconnu durant son existence, il est considéré comme un poète maudit. En 1857, il publie le recueil Les Fleurs du mal. Cependant, condamné pour outrage aux bonnes mœurs, il doit retirer et modifier certains poèmes. En 1861, il publie une nouvelle version du recueil qui voit l'apparition de la section "ableaux parisiens". Tous les poèmes qui y sont présents ont un point commun : Paris. Paysage est le premier poème de la section "tableaux parisiens". Dans ce poème, Baudelaire décrit la ville de Paris. C'est donc un paysage réel que le poète va transformer. Le poème est construit en deux strophes irrégulières d'alexandrins : la première est un huitain et la seconde une strophe de 18 vers. L'utilisation des rimes plates donne une impression de simplicité. Nous verrons comment ce poème peut être considéré comme l'art poétique des tableaux parisiens. Pour cela, dans un premier temps, nous verrons le paysage urbain réel, puis dans un second temps, le paysage urbain transformé, et pour finir, la démarche du poète.
[...] On peut associer ce poème avec le tableau de Pierre Langlois nommé « Souvenir de la nuit du 4 ». [...]
[...] Parcours 1 : le poète face à l'Histoire Texte 3 : Souvenir de la nuit du Victor Hugo, Les Châtiments, II Commentaire littéraire Introduction Ce poème a été écrit par Victor Hugo en 1852 alors qu'il était en exil à Jersey et un an après le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte. Victor Hugo est né en 1802 et est mort en 1885. C'est un poète, dramaturge romantique français. Il est considéré comme l'un des plus importants de la langue Française. [...]
[...] Permet de toucher le lecteur - Victor Hugo insiste sur l à vieillesse de la grand-mère pour mieux montrer l'injustice de la mort de l'enfant qui « n'avait pas huit ans » v28. Expliqué par le chiasme v40 « de me tuer au lieu de tuer mon enfant » - Contraste entre le logis « humble et honnête » v2 de la grand-mère et les « palais », « chevaux » et « valets » v53 de Louis-Napoleon est révoltant - Le poète s'engage à défendre le peuple humble et pauvre contre la politique antirépublicaine de l'Empereur « L'enfant n'a pas crié vive la République » v47 Conclusion Dans ce poème, Victor Hugo se sert de la mort tragique d'un enfant pour dénoncer la politique de Louis-Napoléon Bonaparte. [...]
[...] Dans son poème Victor Hugo relate la mort d'un enfant, tué lors d'une fusillade ordonné par Napoléon III. C'est un extrait du recueil Les châtiments (1853), dans lequel Victor Hugo dénonce la politique douteuse de Napoleon III. Nous verrons dans cette analyse le tableau pathétique de la mort d'un enfant, puis un écrit satirique. Nous répondrons donc à la problématique suivante, En quoi ce poème est- il un poème engagé ? [...]
[...] Ces adjectifs créent un effet de réel. - Emploi de l'imparfait : description Le corps de l'enfant - In médias res - Champs lexical de la mort : « deux balles dans la tête » v1 ; « œil farouche » v6 ; « bouche pale » v5 ; « ses bras pendants » v7 ; « On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies » v10 ; « ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe » v15 ; « membres déjà roides » v22 ; « mains froides » v23 ; « cadavre » v26 ; « tuer » v40 : montrent la monstruosité du crime - Comparaison v12 : permet au lecteur de visualiser l'horreur de la scène Un symbole christique - Comparaison v37 : comparé au christ - Innocent sacrifié, un martyr - Connotations religieuses : « rameau » v3 ; « Dieu » v15 et 32 ; « Jésus » v37 - Poète insiste sur la blancheur, symbole de la pureté, de l'innocence « pale » v6 ; « un drap blanc » v19 ; « Comme il est blanc » v14 - Contraste avec le rouge du sang « plaies » v10 ; « Avez-vous vu saigner la mûre » v11 - Victor Hugo fait référence à la Mater Dolorosa ou à La Pieta qui représente le Christ mort allongé sur les genoux de sa mère pleurant sur le cadavre de son enfant v13 à 16 et v25 à 26 Le discours de l'aïeule - Apres la description, Hugo donne la parole à l'aïeule - Il transcrit sa souffrance au discours direct : tiret, première personne du singulier, l'emploi du présent «Disant : -Comme il est blanc Approchez donc la lampe » v14 ; « Puis elle dit » v42 - Elle exprime sa douleur, son désespoir et son indignation avec les interjections et phrases exclamatives « Dieu » v32 et v15 ; « Hélas » v23 et 45 - Questions oratoires traduisent son incompréhension, il n'y a pas de réponse « Pourquoi l'a-t-on tué ? [...]
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