Commentaire composé semi-rédigé sur le poème de Baudelaire Paysage. Il est tiré de la section "Tableaux Parisiens" du recueil Les Fleurs du Mal.
[...] Cependant, l'imagination ne l'écarte pas des hommes et le renvoie à la contemplation. En partenariat avec www.bacfrancais.com Vers 7-8 : " Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité, Et les grands ciels qui font rêver l'éternité. " Ces deux vers présentent une énumération composée de métonymies : "Les tuyaux" pour les cheminées des usines, et "les clochers" pour les édifices religieux. Le terme "Mât de la cité" est une métaphore qui assimile la ville à une gigantesque nef, évoquant ainsi le monde des voyages. [...]
[...] Dans ce premier poème, Baudelaire définit sa démarche poétique et ses sources d'inspiration. Il présente ici le contexte de création poétique, la ville. Il précise comment le réel se métamorphose, et fait comprendre au lecteur la nécessité de la En partenariat avec www.bacfrancais.com solitude et de l'isolement pour le poète. Le poème est construit en deux strophes irrégulières d'alexandrins : la première est un huitain et la seconde une strophe de 18 vers. L'utilisation des rimes plates donne une impression de simplicité. [...]
[...] Il y dès le début du poème, une volonté ironique de la part de Baudelaire par les termes "chastement" et "églogues". Le premier évoque la solitude alors que le second est un poème champêtre. Le "Je veux", au tout début du poème, est une sorte de défi, de détermination que Baudelaire lance à la poésie. Le poète arrive par la puissance de sa sensibilité et de son imagination à interpréter les signes. Vers 3-4 : " Et, voisin des clochers, écouter en rêvant Leurs hymnes solennels emportés par le vent. " Baudelaire est sensible à l'infini du ciel. [...]
[...] " L'allégorie de l'émeute renvoie au contexte historique, à l'agitation sociale de l'époque. Les allitérations en et en qui sont des sons "durs" montrent la violence. La fréquence des participes présents créée une assonance en [ant]. "Vainement" montre que le poète ne les entend pas, ne les voit pas, il a donc fermer ses sens à l'inverse du début. Le poète restera absorbé dans sa méditation, dans son travail, effort de la création qui est un acte de sa volonté. [...]
[...] Ce mouvement est souligné par le rejet du vers 9 au vers 10. Vers 10 : Ce spectacle anodin devient une très grande source d'inspiration au poète. Le monde est secret, banal, mais inspirateur par son caractère anonyme (cf. Fenêtre). En partenariat avec www.bacfrancais.com Vers 11 : Le mouvement est ascensionnel pour la fumée des cheminées d'usine. Il y a une opposition de sens entre le firmament dont la lumière est éclatante et la noirceur du charbon. Vers 12 : Ce vers s'oppose au précédent par les termes "monter" et "verser". [...]
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