« Jadis et Naguère » s'offre comme une sorte d'autobiographie versifiée de Verlaine, de son inquiétude, sa mélancolie et ses angoisses. Ainsi, la représentation de Pierrot est elle traditionnelle au vue de cette forme assez classique de poésie ? N'est ce pas ici un personnage symbolique pour Verlaine ?
[...] Cet infini, qui peut aussi se traduire par la peur et l'incertitude des temps, que l'on peut aussi voir dans le rapport de Pierrot à la nuit. Ce caractère est très intéressant au vu de la sentimentalité du clown, l'idée nocturne est le moment privilégié d'exprimer ses sentiments. Sans doute parce que Pierrot joue des rôles d'éternel amoureux déçus et errants dans une satisfaction qui lui est inaccessible sauf dans ses rêves. La lune éclaire son action de dialogue, de sérénade pour séduire dans une ambiance très mystérieuse qu'offre aussi le spectacle de la nuit. [...]
[...] Jadis et Naguère s'offre comme une sorte d'autobiographie versifiée de Verlaine, de son inquiétude, sa mélancolie et ses angoisses. Ainsi, la représentation de Pierrot est elle traditionnelle au vue de cette forme assez classique de poésie ? N'est ce pas ici un personnage symbolique pour Verlaine ? Pour répondre à ces interrogations, nous étudierons d'abord le personnage traditionnel de Pierrot à travers cet extrait, puis que l'auteur rejette une partie des principaux attraits de Pierrot, rejet qui contraste avec la tradition amusante du personnage, en imposant une image lugubre et funeste. [...]
[...] Pierrot est vue comme un personnage parmi la nature, et sans doute peut on voir des références au mouvement romantique où tout semble s'éteindre peu à peu, " ce n'est plus " (v. devient le début d'une nostalgie au temps passé et par la négation du temps présent qui ouvre une nouvelle époque. Les divers temps utilisés, le présent qui se déroule sous nos yeux (évoquant le constat d'échec du présent, est morte v. et l'imparfait du passé, temps révolu riait v. [...]
[...] Ne s'agit il pas d'une vision affolée et personnelle ? On ne sait si c'est la réalité extérieure qui s'offre au poète ou s'il s'agit d'un mauvais cauchemar qui rend le poète aussi sceptique de ce qu'il est lui même, aussi consterné par son avenir maudit qui ne s'offre qu'à la mort. Ce sonnet rend aussi visible un cri de douleur à la fois audible et muet. C'est pourquoi dans la logique de symbolisme dans laquelle se situe Verlaine, la forme poétique exige de délimiter les enjeux du message de l'auteur qui sont ici très flous par ailleurs. [...]
[...] La mort de sa gaité renvoie à sa larme. A cette époque, le personnage de Pierrot est en vogue dans le milieu populaire, il devient même un mime populaire à la fois observateur des situations et des émotions des gens. La popularité de Pierrot est aussi montrée à travers ses vêtements et son costume typique, entièrement blanc voire pâle. Pierrot est d'abord habillé d'un ample vêtement blanc : " pâle blouse " (v. " manches blanches " (v. exsangue qui cache ses formes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture