Ce poème est extrait du recueil Charmes qui comporte 21 poèmes. Ici, les "charmes" sont pour Valéry l'équivalent des carmina, qui étaient dans l'Antiquité des formules incantatoires rythmées qu'on utilisait à Rome.
Pour Valéry, chaque poème dans le recueil est une étape sur le chemin de la connaissance.
Dans ce poème en vers (des octosyllabes) avec rimes croisées, le poète semble inventer sa propre forme pour exprimer l'attente.
Comment ce poème peut-il être lu comme un poème sur l'inspiration ? (...)
[...] Cela exprime un certain affolement du désir, accentué par la ponctuation et les points de suspension après Dieux ! . Cette sensualité nous montre ce poème comme un hommage au désir amoureux, qui fait l'éloge du temps de l'attente de l'être aimé : il célèbre ici l'attente de la femme qu'il aime, et son désir. Dans la quatrième strophe, le poète exhorte la femme de le maintenir dans cette attente : Ne hâte pas Le temps de l'attente est vital : J'ai vécu de vous attendre et la tournure restrictive au vers 16 mon cœur montre l'exclusivité de l'attente comme s'il ne se passait rien en dehors et qu'il s'agit de l'essentiel de sa vie et qu'il ressent le besoin de justifier cette demande à l'être aimée (avec les liens logiques). [...]
[...] baiser au vers 12 montre que le baiser est ici considéré comme une nourriture car il correspond à la satisfaction qui va remplir de satisfaction le poète. Le poète semble donc attendre de la femme qu'elle satisfasse son désir, et les pas sont le signal sonore que la satisfaction de son désir approche. Cependant cela est mis dans une strophe avec une tournure hypothétique, la femme apparaît donc avec une certaine sensualité car elle est là pour satisfaire un désir, mais de façon hypothétique. Dieux ! [...]
[...] Douceur d'être et de n'être pas l'antithèse avec le rythme binaire montre que l'attente aliment une faculté intellectuelle du poète qui va jusqu'à lui poser la question existentielle de la vie. Cette muse représente l'intelligence nécessaire pour tout travail poétique. PV fait ici l'éloge du temps d'écriture du poème. Une réflexion sur la création L'éloge de la lenteur correspond à un certain rythme : Les pas commence et finissent le poème, cela constitue comme un cercle, symbole de la perfection et de la lenteur nécessaire pour atteindre cette perfection. Dans la 1ère strophe le rythme est lent et régulier. [...]
[...] Ce travail de création est montré comme lent et difficile, on peut donc conclure : Conclusion : Ce poème, qui peut être lu comme un poème adressé à une femme aimée est aussi un regard du poète sur son travail de création. Pour PV, le poème est en quelque sorte l'aboutissement de tout un processus, lent et douloureux, dans lequel on voit bien toute la prédominance accordée à l'esprit par PV. Pour lui, l'esprit est la faculté la plus importante. Le poème en lui-même a ici beaucoup moins d'importance que l'état dans lequel le poète est plongé pour arriver à ce poème. [...]
[...] Pour Valéry, chaque poème dans le recueil est une étape sur le chemin de la connaissance. Dans ce poème en vers (des octosyllabes) avec rimes croisées, le poète semble inventer sa propre forme pour exprimer l'attente. Comment ce poème peut-il être lu comme un poème sur l'inspiration ? Un poème d'amour Un poème lyrique adressé à une femme La sensualité II] Un poème sur l'inspiration La femme aimée : une muse Une réflexion sur la création Un poème lyrique adressé à une femme On peut trouver dans ce poème différentes occurrences du je : vers 1 mon silence qui s'adresse à la femme aimée qu'il tutoie. [...]
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