Cette strophe assimile la présence du propre corps du poète sur la scène. Il ordonne à son corps de réagir et de reprendre force en respirant l'air marin. Il se sent renaître, en buvant "la naissance du vent", il rêvit en plongeant dans les vagues. Le poète commence à retrouver le goût de la vie (...)
[...] grande mer de délire douée, Peau de panthère et chlamyde trouée, De mille et mille idoles du soleil, Hydre absolue, ivre de ta chair bleue, Qui te remords l'étincelante queue Dans un tumulte au silence pareil Cette strophe est en effet une description unique de la mer. Le poète nous montre le mouvement et l'agitation de la mer. Elle s'anime et prend aux yeux de notre poète un aspect mobile ou une invitation à la vie. Elle est devenue la peau de panthère la chlamyde trouée et l'hydre absolue dans un tumulte surprenant. Oui! grande mer de délire douée, ce oui s'oppose au double non qui débute la strophe précédente et cela pour renforcer le sens qui se trouve dans cette strophe. [...]
[...] Paul Valéry : Le cimetière marin Les strophes : (XXII-XXIII-XXIV) Le Cimetière Marin est le poème le plus célèbre de Valéry, publié en 1920 par Émile Paul Frères, puis recueilli dans Charmes (1922). Paul Valéry né en 1871 à Sète Le cimetière marin est un des lieux les plus attachants de la ville, il est situé au-dessus du théâtre de la Mer, sur les pentes méridionales du Mont Saint-Clair, il offre un panorama somptueux sur la mer et le port qui a inspiré Paul Valéry ce fameux poème, intitulé, "le cimetière Marin". [...]
[...] Il la voit aussi comme une hydre absolue dans un mouvement perpétuel et violent. De mille et mille idoles du soleil une métaphore pour désigner la mer qui reflète le soleil splendide. Hydre absolue, ivre de ta chair bleue, l'inversion montre la paralysie de la force qui entraine la mort. tumulte-silence une antithèse pour différencier les deux états d'être. Il y a une allitération du son d et une assonance du son i pour renforcer l'agitation de la mer. La troisième strophe Le vent se lève! [...]
[...] le spectacle de la mer qui semble se relever vers l'horizon suggéré par la pente d'un toit sur lequel déplacent des oiseaux. Ce toit tranquille une métaphore qui décrit la mer calme avec sa surface scintillante. Il ya une allitération du son v pour renforcer la force du vent. Conclusion Le cimetière marin occupe une place importante dans la poésie de Paul Valéry . Elle comprend la présence d'un élément personnel et lyrique assez rare chez ce poète et aussi l'évocation concrète du paysage et du personnage valérien. [...]
[...] Il se sent renaître, en buvant la naissance du vent il rêvit en plongeant dans les vagues. Le poète commence à retrouver le goût de la vie. Non, non une répétition pour insister sur l'éveil surprenant du poète. Non, non! . Debout! Dans l'ère successive! le poète s'attache au temps parce que celui-ci peut le sauver de cette scène immobile. Brisez Buvez le mode de l'impératif montre la ressuscitation du poète. Brisez, mon corps «Buvez, mon sein le poète personnifie son corps et son sein comme un être humain. [...]
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