Commentaire composé de niveau Lycée de l'excipit (fin) du célèbre roman de Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie avec nombreuses références au texte.
[...] Se souciant de son rang social, elle ne veut à aucun prix se détacher de sa noble condition, même si le prix à payer est la mort. L'expression voyant la mort inévitable (l.58) indique qu'elle est totalement consciente du sort qui l'attend et les yeux sereins qu'elle lève en haut' (l.59-60) montrant sa confiance en Dieu. D'ailleurs, elle est comparée finalement à un ange qui prend son vol vers les cieux Les témoins de la scène éprouvent dès le début de la crainte : ce qu'on craignait arriva (l.16) et réagissent souvent tous comme un seul homme. [...]
[...] L'admiration n'est pas le seul sentiment éprouvé par les témoins de ce drame. Ils ressentent également de la compassion pour cette jeune fille qui meurt. Nous pouvons d'abord relever les différents termes désignant Virginie. On passe d' un objet digne d'une éternelle pitié (l.42) à une jeune demoiselle (l.42), puis cette aimable personne (l.45) pour enfin arriver à un ange (l.67). Nous nous apercevons qu'il y a une gradation de la valeur affective des termes qui lui sont attribués. Les gestes de Virginie sont quant à eux très significatifs de sa résignation progressive. [...]
[...] Commentaire composé : Excipit (fin) de Paul et Virginie, de Bernardin de Saint-Pierre Le texte étudié est l'excipit d'un roman intitulé Paul et Virginie, écrit par Bernardin de Saint-Pierre en 1788. Il relate la fin tragique de l'idylle de deux jeunes gens, au cours du naufrage du Saint- Géran, sous les yeux de Paul qui tentera en vain de sauver Virginie, présente sur le bateau. En quoi ce récit de la mort tragique de la jeune fille inscrit-il l'auteur du bref roman dont il est extrait parmi les précurseurs du mouvement romantique ? [...]
[...] La présence de thèmes et de procédés propres au Romantisme nous permet donc d'affirmer que Bernardin de Saint-Pierre fut bien un précurseur du mouvement romantique. Ne serait-il pas, d'autre part, possible d'inscrire Paul et Virginie au Panthéon des amants passionnés séparés par la cruauté du sort, tels Tristan et Iseult au XIIe siècle, ou Roméo et Juliette au XVe siècle ? [...]
[...] Cela donne au drame sa dimension concrète. La mer est quant à elle personnifiée par des expressions telles que revenant sur ses pas (l.29), s'engouffra (l.55) ou s'avança en rugissant (l.56) qui font d'elle le sujet des verbes comme si elle avait la volonté de s'attaquer au bateau. D'ailleurs, nous remarquons une lutte entre les vagues et le navire, qui se traduit de manière violence : soulevaient tout l'avant de la carène (l.31), entraînait par d'horribles secousses (l.37-38). Cette terrible scène est accentuée par des allitérations en : mouvements vaisseau revenant voûte et en : mer irréguliers faire «furie que nous pouvons assimiler aux rugissements de la mer et du vent confondus. [...]
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