Pathos, logos, èthos, catillinaires, pour milon, cicéron, histoire latine, histoire antique
Identifiez un argument éthique (èthos) dans la première Catilinaires, un argument pathétique (pathos) et un argument logique (logos) dans le Pour Milon ; rédigez un texte de 800 mots où vous justifierez vos identifications.
[...] Ce groupe, qualifié de « gens de bien »5 CICERON, Catilinaires, Paris, Hatier apparaît comme soudé autour du Consul Cicéron, partageant les mêmes intérêts et les mêmes devoirs que lui. L'auteur se place donc dans une situation de supériorité et se présente comme un homme connaissant les faits, un homme digne de confiance auquel le Sénat peut se fier. Pour Milon est une plaidoirie écrite par Cicéron en faveur de Milon, accusé de l'assassinat de Publius Clodius Pulcher. « Trois accusations pesaient contre Milon : de vi (de violence), de ambitu (de brigue), de sodaliciis (d'organisation de bandes visant à empêcher les élections) »6 Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Pour_Milon . [...]
[...] Celles-ci reposent sur les caractéristiques rhétoriques de l'époque ; à savoir l'èthos, le pathos et le logos. Nous définirons ces termes par la suite. Nous allons nous attacher à deux discours de Cicéron. Le premier, Catilinaires, est destiné à forcer un opposant à la République à quitter Rome. Nous tenterons d'expliquer l'èthos par cet extrait. Puis nous analyserons Pour Milon, une plaidoirie en faveur de Milon accusé d'un assassinat. Nous identifierons le pathos et le logos qui sont les arguments prédominants de ce texte. [...]
[...] En plus d'utiliser l'èthos et le pathos, l'orateur use du « logos ». Le logos « recouvre les preuves logiques et objectives : c'est l'argumentation logique du discours, du type « si de deux choses semblables l'une est possible, l'autre l'est aussi »9 MAINGUY, Marie-Hélène, « Séance 4 : la Rhétorique », dans Histoire de la littérature latine, hiver 2011. ». L'argumentation de Cicéron est la suivante: pour réaliser ses projets politiques, Clodius devait se débarrasser de Milon, assuré d'être élu consul. [...]
[...] Ce discours est un « agôn (un « combat » en Grec) : c'est-à-dire que la situation prend les traits d'un duel entre Cicéron et Catilina. »2 Analyse des Catilinaires [en ligne]. 2009_2010_DU0358_analyse-catilinaires.pdf Il est vrai que le discours joue sur plusieurs plans. D'une part, Cicéron cherche à impressionner Catilina pour l'amener à se dévoiler et le faire partir de Rome : « Tu ne vois pas que tes projets sont découverts ? que ta conjuration est ici environnée de témoins, enchaînée de toutes parts ? [...]
[...] Il cherche ainsi à montrer par cet argument que tous les meurtres ne doivent pas être traités de la même manière. Le logos désigne donc une tentative de faire appel à l'intelligence, à la logique en s'écartant des idées globales et préconçues. La persuasion (parallèlement à la démonstration) n'appartient pas seulement au logos. Elle requiert d'une part, l'autorité morale de l'auteur et de sa cause (èthos) et d'autre part les sentiments qu'il provoque chez ceux qui l'écoutent (pathos). Nous savons que Cicéron, en bon orateur, sait manipuler chacune de ces preuves techniques et il est étonnant de voir à quel point notre conception de « preuves » a changé depuis l'Antiquité . [...]
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