Marcel Aymé est un écrivain, dramaturge et nouvelliste français du XXe siècle connu pour ses tendances éclectiques en matière de langage et de genres.
Décries par la critique et adorées par le public, ses oeuvres ont souvent été portées à l'écran ou jouées sur les scènes françaises. Un bel exemple en est Le passe muraille, une nouvelle à l'origine du film de Jean Boyer, Garou-garou, le passe-muraille sorti en 1951.
Le film raconte l'histoire de Léon Dutilleul, humble fonctionnaire sans ambitions du Ministère de l'enregistrement, victime d'un beau-frère tyrannique
et du sarcasme autoritaire des ses supérieurs, qui se découvre le pouvoir étrange de traverser les murs.
[...] adressées à Gaston et qui défient la compréhension du spectateur, ouvrant ainsi la voie au fantastique ; Conclusion : Ainsi, nous avons vu comment l'œuvre de Jean Boyer inspirée de la nouvelle de Marcel Aymé arrive à mettre le fantastique au service du comique : deux registres qui, par la suite, seront utilisés pour faire l'éloge de l'amour et de la poésie dans un monde qui n'en a plus Ceci n'est pas sans rappeler La peau de chagrin de Balzac, un roman dans lequel l'auteur réaliste fait usage du fantastique pour bosser un portrait critique de la société du XIXe siècle. [...]
[...] Dans ce travail, nous allons nous intéresser à l'incipit de l'oeuvre cinématographique dans lequel le personnage principal raconte sa première expérience surnaturelle a son ami, le peintre Gen-Paul. La problématique que nous pouvons dégager de cet extrait consiste à montrer comment l'auteur y mélange le comique et le fantastique. Nous allons développer cette problématique en deux temps : d'abord, nous allons montrer l'aspect comique de l'extrait pour, ensuite, nous intéresser à son aspect fantastique Une œuvre comique ; Léon : entre amabilité et penchant pour l'alcool ; - Avant même de raconter son histoire, Léon Dutilleul révèle son penchant pour l'alcool dont il essaye de trouver des circonstances atténuantes : - Tu m'as fait boire. [...]
[...] renforcent son étonnement, que le spectateur perçoit pour la première fois sur son visage, lors de l'apparition de Léon ; - Le verrou est mis. Et il y a encore la barre de sécurité. Le spectateur voit Gaston vérifier une fois le verrou et deux fois la barre de sécurité ; confirmation de l'état de la porte par Léon que l'on voit déverrouiller la porte ; - A cela s'ajoutent la question rhétorique peut-être que je suis passé à travers le mur. et la phrase injonctive Trouvez-moi une explication. [...]
[...] (et non pas qui est-ce dépourvoyant Léon de son statut de personne, le personnage principal répond poliment C'est moi, Léon, votre beau-frère Gaston, un personnage caricatural ; - D'abord, il fait preuve d'une incohérence drolatique : alors que Léon sonne à la porte d'une façon délibérément exagérée, il dit Je ne vais pas ouvrir (futur proche marquant la certitude), une phrase par laquelle il insiste sur sa capacité à rester impassible or, quelques instants plus tard, il se dirige vers la porte d'un pas impatient, d'où le décalage comique entre parole et geste ; - De plus, on argumentation est ridicule : D'abord, tu es l'aînée. Et puis, tu es mariée. [...]
[...] (propositions injonctives, impératif, futur de l'indicatif annonçant la certitude de l'aspect intrigant de la nouvelle à annoncer créent un sentiment d'attente renforcé également par le rythme ternaire) - L'usage de l'onomatopée chut par Léon dénote l'intensité de son émotion : il a peur d'être entendu, ce qui provoque l'inquiétude et l'intérêt chez le spectateur. PDF Creator - PDF4Free v 2.0 http://www.pdf4free.com - A cela s'ajoute la gradation dans la réplique de Léon : C'est une chose incroyable, tu sais insensée. - Le peintre dit à Léon : Tu me fais peur traduisant ainsi l'inquiétude du spectateur. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture