Le texte liminaire de la nouvelle présente le personnage principal évoluant dans son milieu. Même si son nom n'est pas mentionné, son caractère reste cependant très apparent. C'est un personnage rêveur, insatisfait et en rupture totale avec sa réalité. Ses aspirations dépassent largement ses capacités, ses rêves sont inaccessibles et ses souffrances sont continuelles.
D'emblée, le personnage nous est présenté dans un environnement caractérisé essentiellement par la pauvreté et la misère. La fatalité de la naissance dans une famille d'employés condamne l'héroïne à vivre des souffrances énormes soulignées par la répétition de la négation : « Elle n'avait pas de dot, pas d'espérance, aucun moyen d'être connue ».
[...] "La Parure", Guy de Maupassant (1884)- lecture méthodique de l'incipit Introduction Le texte liminaire de la nouvelle présente le personnage principal évoluant dans son milieu. Même si son nom n'est pas mentionné, son caractère reste cependant très apparent. C'est un personnage rêveur, insatisfait et en rupture totale avec sa réalité. Ses aspirations dépassent largement ses capacités, ses rêves sont inaccessibles et ses souffrances sont continuelles. I Présentation du personnage 1 Description du personnage dans son milieu D'emblée, le personnage nous est présenté dans un environnement caractérisé essentiellement par la pauvreté et la misère. [...]
[...] Sa présence- absence favorise les rêves de sa femme. Lors du dîner familial, la présence du mari n'est évoquée que pour être dépassée : elle songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles III Les rêveries du personnage 1 Un entourage particulier Absorbée par ses rêves, l'héroïne trouve un modèle dans son entourage immédiat. Malgré sa condition sociale de femme modeste, elle a cependant des amies très riches. Le fait de les côtoyer ne fait qu'augmenter ses souffrances. [...]
[...] Sa beauté et son charme sont considérés comme des atouts. Le parti-pris du narrateur en sa faveur est rendu par sa réflexion : car les femmes n'ont point de caste ni de race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de famille. Leur finesse native, leur instinct d'élégance, leur souplesse d'esprit sont leur seule hiérarchie, et font des filles du peuple les égales des plus grandes dames Le narrateur souligne par le biais de la focalisation interne, la résignation de l'héroïne à un mariage qui n'exauce en aucun cas ses désirs. [...]
[...] Cependant, même les rêves auxquels l'héroïne aspire font partie de l'inaccessible. En effet, elle songeait aux antichambres nettes, capitonnées avec des tenues orientales, éclairées par de hautes torchères de bronze et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans les larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du calorifère. Elle songeait aux grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables et aux petits salons coquets parfumés, faits pour les causeries de cinq heures avec les amis les plus intimes, les hommes connus et recherchés dont toutes les femmes envient et désirent l'attention Il est bien évident que ce qui caractérise ces rêves c'est la démesure et l'excès soulignés par les pluriels, la figure de l'accumulation et les périodes (phrases longues). [...]
[...] Son amour pour les choses qu'elle n'a pas ou qu'elle ne peut pas avoir renforce et augmente ses douleurs et ses tortures morales. Le tiraillement du personnage entre ce qu'il est véritablement et ce qu'il voudrait être installe une atmosphère d'attente. Conclusion Au terme de ce texte d'ouverture, le personnage principal semble être inscrit dans ce qui semble être un cercle vicieux : Mme Loisel, dotée d'une beauté physique est handicapée dans ses aspirations par une origine sociale modeste. Le lecteur, sentant le malaise du personnage, est curieux de connaître son avenir. [...]
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