Agatha Christie, grande romancière britannique, est l'auteure de nombreux romans policiers mettant en scène Hercule Poirot, mais pas seulement. En effet, elle créa également le personnage de Miss Marple, elle aussi détective à ses heures, et rédigea d'autres romans sans héros, tels que Dix Petits Nègres ou Cinq heures vingt-cinq.
[...] Les particularités des romans d'Agatha Christie Agatha Christie, grande romancière britannique, est l'auteure de nombreux romans policiers mettant en scène Hercule Poirot, mais pas seulement. En effet, elle créa également le personnage de Miss Marple, elle aussi détective à ses heures, et rédigea d'autres romans sans héros, tels que Dix Petits Nègres ou cinq heures vingt-cinq. On peut remarquer de grandes similitudes dans l'élaboration de ces romans. Le huis clos Lorsque le lecteur aborde un des romans d'Agatha Christie, il se retrouve rapidement confronté à un huis clos, c'est-à-dire une atmosphère restreinte, un petit milieu confiné dans lequel toute l'histoire se passera. [...]
[...] Les personnages discutent entre eux pour la première fois, l'interlocuteur est donc également le lecteur. Les leurres mêlés aux indices De ce fait, puisqu'il s'agit de romans policiers, le lecteur comprend que le meurtrier est déjà présent. Il n'y aura pas de nouveau personnage arrivant dans ces huis clos au milieu des romans d'Agatha Christie, comme un invité de dernière minute ou un amant découvert dans le placard. Toutes les informations se trouvant dans les dialogues dès le début du livre ont leur importance. [...]
[...] De même, tout objet paraissant inhabituel pourra s'avérer être un indice crucial : un petit bout de papier mal brûlé (Le Crime de l'Orient-Express), un lambeau de caoutchouc traînant dans la chambre du crime (Le Noël d'Hercule Poirot), etc. Hercule Poirot comprend toujours que si l'objet est là, ce n'est pas pour rien. Cependant, tout cela serait trop simple ! C'est pourquoi certains indices ne sont en fait que des leurres. À première vue pour l'enquêteur, mais également pour le lecteur. [...]
[...] Là est la question de Pierre Bayard . Le Crime de L'Orient-Express : il n'est pas question d'un assassin, mais de douze, qui sont en fait tous les passagers et même un membre de l'équipage du train. Suite à une ancienne affaire, le meurtre d'une fillette, Daisy Armstrong, les membres de la famille ainsi que les domestiques (le chauffeur italien, l'institutrice suédoise, etc.) se sont d'un commun accord arrangés pour tuer ensemble celui qui ne fut jamais puni, Mr Ratchett. [...]
[...] Et aucun lecteur ne pourrait s'attendre à ce que celui qui raconte l'histoire depuis la première ligne du livre soit en fait l'assassin. La maîtrise d'Agatha Christie est déjà significative alors que ce roman fut édité en 1926, donc était parmi ses premiers. À noter l'essai de Pierre Bayard, Qui a tué Roger Acroyd ? Paris dans lequel cet auteur affirme et démontre que le véritable meurtrier n'était pas le médecin, mais sa sœur, Caroline. Pour lui, l'écrivaine aurait doublement manipulé le lecteur. Premièrement, celui-ci découvre à la fin du roman que le meurtrier est le narrateur, un médecin doux, calme. [...]
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