L'Evangile de Luc est le troisième des quatre évangiles du Nouveau Testament, dans lequel sont rapportées la vie et les paroles du Christ. Il s'agit d'annoncer la « bonne nouvelle », celle de la rédemption, de la victoire du Bien sur le Mal (...)
[...] Hyperboles, champ lexical de la misère et de la privation : l.5 famine sévère l.5-6 manquer l.8 personne ne lui en donnait l.9 périr de faim Elément de résolution l.12-17 : le père pardonne spontanément à son fils qui se repent. Antithèse avec la situation de manque précédente : champ lexical de l'abondance et du luxe. Mais nouvel élément perturbateur : l.18-25 jalousie du frère aîné. Situation Finale l.26-28 : morale. Cette structure est renforcée par les répétitions : l.9-10 l.11 (partir-aller partir-venir) ; l.10-11 l.13-14 ; l.16-17 l.27-28 formules parallèles) + l.15-16 et 20-25 (référence au veau gras). [...]
[...] Il faut savoir pardonner. Les derniers seront les premiers (morale chrétienne). En fait le texte montre que les relations père-fils sont faites d'amour réciproque, d'attentes et de rivalité. III) Conclusion : Ce récit est celui d'une véritable résurrection qu'on peut croire physique à la première lecture, mais qui est surtout une renaissance morale et spirituelle. En ce sens, le pardon accordé au pécheur constitue une caractéristique majeure de l'enseignement de Jésus et rompt avec l'image d'un dieu vengeur véhiculée dans l'Ancien Testament. [...]
[...] Le pécheur repenti apparaît alors comme aussi important, sinon plus, que le fidèle qui ne s'est pas écarté de Dieu, idée qui peut choquer une certaine conception de la justice. Si la parabole insiste sur l'attitude paradoxale du père et met en scène l'aîné, furieux de l'accueil réservé à son frère, c'est pour bien souligner le sens de ce comportement qui n'était pas dans les habitudes des auditeurs du Christ. C'est en songeant à la nouveauté que devait représenter pour eux cette partie de son enseignement que l'on peut mieux comprendre son insistance. [...]
[...] La déchéance du fils et son repentir occupent en revanche une place beaucoup plus importante. La prise de conscience de son inconduite constitue véritablement le point de départ de la parabole, puisqu'elle va commander la réaction du père. Celle- ci, qui constitue le troisième temps du récit, en est aussi l'élément central : en pardonnant à son fils au lieu de le rejeter ou de lui faire des reproches comme on pourrait s'y attendre, le père illustre par son comportement l'enseignement de la parabole. [...]
[...] polysémie de perdu : au sens propre, on ne savait plus où il était ; au sens figuré, il s'était égaré sur une mauvaise voie, il est revenu dans le droit chemin (cf. l.21 : la bonne santé est d'abord spirituelle). discours rapporté : c'est Jésus qui parle l.1 il dit encore aucun détail dans le récit : pas de prénom (ce sont simplement des rôles sociaux : le père, le fils aîné, le fils cadet) ; pas de nom de lieu ni de date (imprécision des repères spatio-temporels : l.2 peu de jours après l.3 un pays lointain l.6 ce pays l.6 ses champs : cette histoire a une portée généralisante. [...]
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