Orlando de Virginia Woolf parut en 1928. Virginia Woolf (25 Janvier 1882 - 28 Mars 1941) est une femme de lettres anglaise et une féministe. Son enfance et son adolescence furent particulièrement tourmentées, marquées par la dépression, l'anorexie et les hallucinations. Elle fit une tentative de suicide en 1913 (...)
[...] On peut aussi considérer que l'intérieur du carrosse correspond à l'intérieur d'une loge de théâtre. L.14 : Surprise est le départ d'une série de sensation qui traversent le personnage. Tout ce qui est décrit à la suite est observé par le personnage lui-même, on a donc une description subjective. C'est une vision modélisée. Orlando paraît consterné par ce trophée monstrueux. Mais le trophée traduit en fait la mégalomanie du général. On a donc un étonnement plutôt négatif : extravagance l.30, hideux l.32, disparate hétéroclites . [...]
[...] Il ne veut pas le croire (cauchemar, sensation de malaise). La description correspondrait donc à un récit psychanalytique (comme Svevo) car il se fonde sur des évènements incompréhensibles Les romans de Woolf, de Svevo et de Proust ont tous une narration et on à faire à un narrateur perso. Les 2 autres textes contrastent avec Orlando car ici on a une focalisation totalement interne alors que les 2 autres sont une auto-analyse (ils sont lucides, rationnelles et objectifs). Les 2 autres textes sont autour du je alors que celui-ci repose plutôt sur le il De plus ces trois narrateurs restituent tous les tourments de l'existence. [...]
[...] Elle fit une tentative de suicide en 1913. L'écriture lui donnera néanmoins une raison de vivre et en 1927, lorsqu'elle écrit Orlando, elle a déjà publié plusieurs nouvelles et romans dont Mrs Dalloway, œuvre qui révéla sa maîtrise romanesque. De plus, pendant l'entre deux guerres, elle fut une figure marquante de la société londonienne et un membre de Blooms Berry Group. Pour rédiger Orlando, Woolf s'inspira de Vita Sackville-West, une biographie fantastique dans laquelle un héros change de sexe à travers le temps. [...]
[...] Mais à la ligne 24, on a une vision d'Orlando presque fantastique, il laisse entendre l'effroi des temps nouveaux : affliction laideur et cauchemar Cela résume les sensations majeures d'Orlando. La description est une accumulation d'objets hétéroclites (qui ne vont pas ensemble, c'est comme si l'on balançait les choses dans un souci de grandeur et non de cohérence). Comme nous n'avons pas de cohérence dans l'accumulation, nous avons une hésitation pour décrire le trophée L.15 et 16 : Est-ce une hécatombe, un trophée . ? On veut donc laisser le lecteur deviner par lui-même (longues énumérations avec pluriel L 16 à 19). On a un bric-à-brac visuel ! [...]
[...] On le note aussi à la fin du texte avec la volonté d'Orlando de voir disparaître cet objet mais il reste. Ce trophée est une œuvre qui va réunir tout ce qui s'annonce dans le siècle. Pour Orlando, le 18ème est meilleur que le 19ème : après les cieux clairs et uniformes du 18ème même si dans la réalité nous n'observons pas vraiment cela. De plus après le durer toujours l.35, Orlando semble donner l'idée que l'objet sera remplacé plus tard (par la statue de la reine victoria). [...]
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