Périclès nous renseigne sur le régime politique en vigueur à Athènes, dès la 3ème ligne il nous en donne le nom, en le désignant comme « démocratie », car « les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité » (...)
[...] Ainsi, il ne cesse de mettre en avant Athènes et ses citoyens, comme étant des exemples plutôt que des imitateurs En outre, ce discours ne s'adresse pas exclusivement à Sparte, mais aussi aux alliés d'Athènes, à la ligue de Délos. En effet, en démontrant sa puissance, Athènes cherche à défendre son hégémonie sur ses sujets. Ce discours amène des justificatifs à cette supériorité qui assujettie ses alliés. Au départ, à la suite des guerres médiques, se forme autour d'Athènes une coalition Ionienne de cités grecques afin de combattre le danger Perses. Cependant, une fois celui-ci écarté, la coalition, nommé ligue de Délos, se détourne de son objectif 1er pour devenir un véritable empire pour Athènes. [...]
[...] Des lors, ce texte de propagande est également destiné a éveillé la jalousie et la colère de Sparte, l'adversaire. Car il s'agit bien ici d'un affrontement qui prolonge celui qui oppose les deux cités les plus puissantes de la Grèce. Nous voyons ainsi, dans ce texte qu'au delà de bataille militaire, se profile une opposition idéologique, de mode de vies, de régime politique, une guerre entre deux blocs en quelques sortes. [...]
[...] Ainsi, la cité assure à l'esprit des délassements par des concours et des fêtes religieuses qui se succèdent toute l'année comme remède a nos fatigues La cité assure donc une action de bien être général pour tous ses citoyens, elle les distrait et les reposes des agréments dus à son fonctionnement. De plus grâce à son importance la cité semble à l'abri des besoins car il y arrive tous les produits de la terre ».De plus, la pratique de la démocratie à Athènes amène d'autres valeurs et qualités chez les hommes. [...]
[...] Ainsi de cette opposition militaire découle d'autres distinctions entre Athènes et Sparte que Périclès soulève. Ainsi, ligne 16 à18, Périclès montre la supériorité d'Athènes sur son ravitaillement de biens. Il montre, comme nous l'avons déjà vu, que l'importance de la cité la fait bénéficiée des denrées du monde entier. Là aussi, il oppose l'ouverture Athénienne au repli spartiate qui peut a la moindre révolte d'hilotes manquer de blé. Il poursuit cette ouverture en l'étendant aux mœurs envers les étrangers. Ainsi, il oppose la tolérance qu'Athènes leur accorde à la xénélasie Spartiate, (lignes 19 et 20). [...]
[...] Ainsi, quand il dit que la pauvreté [ ] n'est pas une honte mais que c'en est une de ne pas s'employer a s'en sortir ou bien que la pauvreté n'a pas pour effet qu'un homme, pourtant capable de rendre service a l'Etat, en soit empêché il oppose le système Athénien a celui de Sparte. En effet, dans ce dernier, lorsqu'un citoyen spartiate ne peut plus verser de contribution (financière ou en nature) à sa syssities, il est alors chassé de sa citoyenneté pour pauvreté. Périclès entend démontrer l'intelligence, la tolérance et l'ouverture du système Athénien, là où le mérite personnel vaut plus que la valeur arbitraire de l'argent. Enfin, toute la description élogieuse du système démocratique peut être mise en opposition au système oligarchique de Sparte. [...]
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