OEuvres littéraires, guerre, mort, Les Tragiques, Le Dormeur du val, Louis Curel de la Sorgue, La Guerre
Notre corpus est composé des poèmes Les Tragiques (1616), d'Agrippa d'Aubigné, Le Dormeur du val (1870), d'Arthur Rimbaud, Louis Curel de la Sorgue (1962) de René Char, ainsi que du tableau La Guerre (1894) d'Henri Rousseau. Ces œuvres poétiques ou artistiques traitent de la guerre et de la mort.
Dans le poème d'Agrippa l'on se rend compte de la violence de la mort durant la guerre (de religion). On remarque cela au champ lexical du meurtre, de la souffrance : « souffrant la faim », « déplaisir et infernal tourments », « corps nus tenaillés », « enfants pendus », « mouraient par la faim ». Dans le poème de René Char également : « supplice », « sang », « agonie », « cruauté ». Il y a aussi une référence à la guerre, « combat ».
[...] Ces œuvres poétiques ou artistiques traitent de la guerre et de la mort. Dans le poème d'Agrippa l'on se rend compte de la violence de la mort durant la guerre (de religion). On remarque cela au champ lexical du meurtre, de la souffrance : souffrant la faim déplaisir et infernal tourments corps nus tenaillés enfants pendus mouraient par la faim Dans le poème de René Char également : supplice sang agonie cruauté Il y a aussi une référence à la guerre, combat Dans le poème de Rimbaud, la mort est associée à la nature. [...]
[...] Ainsi, le fait de mourir est représenté de manière terrible, principalement à cause de la violence de la guerre mais la vie après la mort est un apaisement, une sensation de tranquillité, ( avec la présence de la nature) car les morts rejoignent Dieu. II) Commentaire Le dormeur du val est un poème écrit en octobre 1970, par Arthur Rimbaud, extrait du recueil de poème Poésies. Arthur Rimbaud (1854-1891) est un poète français du XIXe siècle. Le dormeur du val est un sonnet, en alexandrins. Ce poème est inspiré de la guerre de 1870. [...]
[...] A aucun moment la mort du soldat nous ait décrite, le poète nous épargne la description de cette chose atroce. Il est seulement dit que le soldat dort dans son lit vert (vers qu'est l'étendue d'herbe, et par extension la nature. La mort qui est présenté comme un apaisement, est également symbole d'un retour aux sources, à la nature. C'est pourquoi la plupart des partis de son corps sont associés à des éléments de la nature. Ainsi la nature permet l'apaisement et la tranquillité. [...]
[...] Il est également fait mention de sa narine (vers 12) et de sa poitrine (vers 13). On remarque que les partis de son corps ne sont pas décrits selon un mouvement logique, c'est-à-dire que l'on passe de la tête à la deuxième strophe, aux pieds à la troisième strophe, puis on revient à la tête, et à la poitrine à la quatrième strophe. On remarque qu'il y a une sorte de chute dans la description du soldat, une suite d'adjectifs qui finissent par nous faire comprendre au dernier vers, sa mort : il a deux trous rouge au côté droit Les différents adjectifs nous permettent également de le deviner, en effet il est décrit comme pâle (vers il sourit, mais son sourire est comparé à celui d' un enfant malade (vers il a froid (vers 11) et ne réagit plus à son environnement, les parfums ne font pas frissonner sa narine (vers 12). [...]
[...] Ainsi, le soldat est présent au milieu de ce somptueux val. Il nous est décrit, une description qui suit une sorte de chute, pour finir par nous faire comprendre que ce soldat est décédé. C'est lorsque l'on apprend cela à la fin du poème que celui-ci prend tout son sens. En effet le soldat dort au milieu de ce val, c'est un sommeil profond, un sommeil dont il ne se réveillera jamais. Il est définit comme tranquille car la mort est un apaisement, dû en particulier à la nature. [...]
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