L'OEuvre p. 325-327, Emile Zola 1886, discours indirect libre, toile de Fagerolles, discours laudatif, portrait du public, inanité mondaine, tautologie, antilogie, commentaire de texte
La situation du texte dans l'économie générale du roman est la "morgue" et la "peinture bien parisienne". Il faut aussi rappeler les enjeux autour de la toile exposée, aussi reléguée que celle de Fagerolles l'est avec le centre du Salon : l'enfant mort ou la "fin de tout" pour Claude. C'est un sujet dénaturé, qui va inspirer l'effroi (p. 335), une "grimace douloureuse de monstre" (p. 33), "un singe crevé d'avoir avalé une courge" (p. 316) : une peinture d'un être difforme, dont la difformité physique accuse la dénaturation de l'amour maternel qui lui a été "volé" (p. 304).
[...] - Sire, répond l'Agneau, que Votre Majesté Ne se mette pas en colère Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d'Elle ; Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson. - Tu la troubles, reprit cette bête cruelle Et je sais que de moi tu médis l'an passé. - Comment l'aurois-je fait si je n'étois pas né ? Reprit l'Agneau ; je tette encore ma mère. [...]
[...] 306) en « humiliation » (p. est bien « la fin de tout » (voir la remarque de Jory, p : « quelle fin » + p. 335) (une toile incomprise parce qu'elle n'est pas regardée correctement : la scène de la « révision générale » par le Jury (p. 319-320) souligne l'ignorance de celui-ci à travers le mot qualifiant la toile, à la fois vide de sens et marquant un profond contre-sens : le « navet » (analyser la nature de cette « blague », la dénonciation de l'inaptitude des membres du jury par l'infantilisation de leur attitude). [...]
[...] ») - p (« . continuellement. ») Axe de lecture et plan de commentaire ( Introduction : ( Situation du texte dans l'économie générale du roman : la « Morgue » et la « peinture bien parisienne » - Rappeler les enjeux autour de la toile exposée, aussi reléguée que celle de Fagerolles est le centre du Salon : L'Enfant mort ou la « fin de tout » pour Claude ( un sujet dénaturé, qui va inspirer l'effroi (p. 335), « grimage douloureuse de monstre » (p. [...]
[...] Salon d'un succès, celui d'un Plein-air volé, pastiché, qui se meurt littéralement, dénaturé par l'incompréhension et l'ignorance, vidé de son sens par les compromissions avec le bon goût mondain qui se meurt donc, comme l'enfant représenté ( Axe de lecture proposé : le « navet » et « la tempête dans un pot de crème » Je vous propose de partir de la citation p : « si ce n'étaient ceux-là, c'étaient leurs frères » : il s'agit d'un extrait de la fable de La Fontaine, Le Loup et l'agneau (Fables, : La raison du plus fort est toujours la meilleure ; Nous l'allons montrer tout à l'heure Un agneau se désaltéroit Dans le courant d'une onde pure. Un loup survient à jeun, qui cherchoit aventure, et que la faim en ces lieux attiroit. [...]
[...] II) Le regard de Claude sur le public A. Portrait du public En deux temps, puisque le public est vu de dos puis de face, dans ce que j'ai appelé plus haut un dévoilement, Zola fait entendre, par le biais de Claude les paroles du public avant de le montrer dans ses pauses mondaines : il le fige ainsi dans une attitude où l'extase esthétique laisse place à la stupidité et à la non-existence. Ce public n'apparaît pas, dans un premier temps, « en pied », mais comme désarticulé, à travers des métonymies qui prennent une valeur fortement dévalorisante : « épaules », « têtes », « chapeaux », « mots », « admirations », « échines », ces spectateurs semblent dépourvus de regard (s'ils ont des « yeux », c'est-à-dire la capacité physique de voir, ceux-ci se contentent de « s'arrondir ») comme de parole articulée (leur bouches sont « béantes », leurs propos sont des « mots » D'ailleurs tout semble leur refuser des qualités de jugement, depuis les hypallages (« épaissie », « enflés » qui disent l'absence de finesse jusqu'à l'image de la matière brute du « tas »), jusqu'aux métaphores animales (« se ruer » qui dit le mouvement instinctif ; « moutonner » qui dit l'instinct grégaire) ou maritimes (« le flot », la marée ou le verbe couler). [...]
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