Une assemblée eut lieu chez les Immortels. Athéna y plaida la cause de son protégé, Ulysse, prisonnier chez la nymphe Calypso. En effet, il y est retenu contre son grè, et son fils, Télémaque, est parti à sa recherche, sous peine d'être tué par les prétendants de Pénélope, la femme d'Ulysse. Zeus ordonna à son fils Hermès de se rendre chez la nymphe, afin de lui faire part de la décision des dieux : libérer Ulysse. Le messager mit ses sandales divines, en or, et partit. Il traversa terres et mers puis atteignit la grotte de la belle Calypso. Elle tissait tout en chantant. Hermès contemplait l'endroit, plein de verdure. Le dieu rentra alors dans la grotte, Calypso le reconnut tout de suite. Ulysse n'était pas là, il pleurait à chaude larme sur le promontoire. La nymphe offrit à manger et à boire à son visiteur, puis celui-ci lui fit part de la raison de sa venue : en effet, Zeus ordonnait le retour du malheureux Ulysse. A ces mots, Calypso fut bouleversée de chagrin, prenant cette décision comme une forme de jalousie de la part des dieux.
Cependant, elle ne s'opposa pas au retour du héros, et se demanda même comment il allait prendre la mer, ne possédant de navire. Calypso alla alors trouver son bien-aimé pour lui annoncer la nouvelle. A ces mots, Ulysse fut sceptique. Pourquoi le laisserait-elle partir après tant d'années ? Le héros lui demanda alors de jurer le serment majeur, pour s'assurer qu'elle ne lui tendait aucun piège. La nymphe s'exécuta, même si elle fut attristée par cette demande. Ils rentrèrent tous deux dans la grotte et allèrent manger. Une fois ceci fait, Calypso prit la parole. En effet, elle essaya de convaincre Ulysse de rester en lui proposant l'immortalité. Elle exprima ensuite la jalousie qu'elle ressentait envers Pénélope, Calypso était pourtant plus belle, elle ne connaissait pas la vieillesse. Mais Ulysse ne revint pas sur sa décision.
[...] Le géant les questionna, ils étaient effrayés par sa grande taille et sa voix profonde. Ulysse se présenta, espérant obtenir l'hospitalité. Ce ne sera pas le cas, Polyphème se croit plus fort que les dieux. Celui-ci demanda au héros où se trouvait son bateau. Avec justesse, Ulysse affirma que Zeux l'eut brisé, en vue d'une éventuelle mauvaise entente. Polyphème se montra très cruel en mangeant deux hommes. Ulysse dut trouver un moyen de s'échapper. Il ne tuera pas le monstre dans son sommeil car il ne pourrait soulever le bloc de pierre devant l'entrée. [...]
[...] Il finit tout de même par desserrer les liens. Arès partit pour la Crète, Aphrodite pour Chypre. Une fois le chant finit, Alcinoos pria Laodamas et Halios de danser seuls, avec un ballon de pourpre, inventé par Polybe. Ulysse exprima au roi son admiration pour les danseurs. A ces mots, Alcinoos décida de faire des dons à son invité, selon la coutume. Les douze autres rois durent offrir un châle, une tunique et un talent du plus bel or, tous envoyèrent un héraut chercher cela. [...]
[...] Ulysse et le reste des compagnons réussirent à s'échapper. Ainsi, ils atteignirent l'île d'Aiaié où demeurait la déesse Circé, magicienne, fille du Soleil et de Persé. Les hommes abordèrent l'île, et, après quatre jours, décidèrent d'aller à la rencontre de la magicienne. Après un tirage au sort, c'est Euryloque, égal aux dieux, qui partit avec vingt-deux compagnons. Ils arrivèrent dans l'entrée de la demeure de Circé, ils l'entendaient chanter, merveilleusement bien. Elle tissait. Politès, le capitaine, prit la parole et ordonna d'appeler la créature chantante. [...]
[...] Il se glissa dans un bois, entre des oliviers mêlés. Ainsi le vent et le froid ne pouvaient l'atteindre. Il se couvrit de feuille et succomba au doux sommeil, grâce à Athéna. Chant VI Nous avons là quelques informations sur les Phéaciens : avant, ils habitaient la vaste Hypérie, près de la terre des Cyclopes. Ceux-ci les persécutaient. Nausithoos, étant leur roi, les emmena jusqu'en Schérie et bâtit la ville. Alcinoos lui succéda et dirigea la terre de Phéacie. Ici, Athéna apparait à Nausicaa (fille d'Alcinoos) pendant la nuit, sous les traits d'une enfant de Dymas, l'armateur. [...]
[...] Ulysse reprit son chemin et arriva chez Circé. Il l'appela, elle accourut. Il but la même potion que ses compagnons mais, grâce à l'herbe, elle n'eut aucun effet sur lui. Il bondit alors sur la magicienne comme lui avait conseillé le divin. Circé, étonné de la résistance de l'homme, se rappela de la prédiction d'Hermès et devina l'identité d'Ulysse. La magicienne lui proposa alors de s'unir par les joies de l'amour. Il refusa tant qu'elle n'eut pas prononcé le serment majeur. [...]
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