Ce chant s'ouvre sur une assemblée des dieux. Athéna explique aux dieux son envie d'aider Ulysse : "Athéna leur remémora tous les tourments d'Ulysse, / Car il lui déplaisait de le voir rester chez la nymphe." (p. 87). Elle raconte le calvaire d'Ulysse auprès de la nymphe Calypso. Elle demande à ce qu'on l'aide : "Le voilà dans une île à endurer d'affreux tourments. / La nymphe Calypso l'oblige à rester auprès d'elle ; / Le pauvre ne peut revenir au pays de ses père, / N'ayant point de vaisseau à rames ni de compagnons / Pour le conduire sur le dos immense de la mer. / Et maintenant voici qu'on veut lui tuer au retour / Son fils chéri qui est allé s'informer de son père / Dans la sainte Pylos et Sparte, la cité divine." (p. 87). Zeus décide d'envoyer son fils Hermès pour qu'il dise à Calypso de libérer Ulysse. Hermès part donc à travers les mers et il arrive sur la merveilleuse île de Calypso. Cette île paradisiaque et utopique est le lieu où vit la nymphe (...)
[...] / Zeus t'ordonne aujourd'hui de le relâcher au plus vite, / Car le sort ne veut pas qu'il meure ici, loin de ses proches ; / Non, son destin est de revoir les siens et de rejoindre / Le toit de sa haute demeure, au pays de ses pères. (p. 90). Calypso est réellement attristée par cette nouvelle, mais elle n'a pas le choix, elle doit obéir aux dieux. Hermès part et Calypso va retrouver Ulysse qui est en train de pleurer au fond de la grotte. Elle lui demande de sécher ses larmes car elle le laisse partir. Ulysse ne veut pas y croire. Il est suspicieux. [...]
[...] Elle obéit alors et elle ramène à Ulysse ses compagnons et elle lui propose même d'aller chercher ceux qui sont resté au vaisseau. Ulysse accepte et il annonce à ses autres compagnons qu'un beau repas les attend. Seul Euryloque se méfie et dénonce Ulysse en avouant que c'est de sa faute si les autres compagnons sur l'île des Cyclopes sont morts. Cette réflexion met Ulysse très en colère : Ainsi avait fait le Cyclope, quand nos compagnons / Entrèrent dans sa bergerie avec le fier Ulysse ; / C'est bien son orgueil insensé déjà qui les perdit. (p. [...]
[...] En ne voyant pas revenir ses compagnons, Euryloque retourne au vaisseau en pleurs. Il explique ce qu'il s'est passé et il avoue n'avoir jamais revu ses amis. Ulysse explique qu'il va y aller pour négocier avec Circé et il demande à Euryloque de le mener là bas. Or ce dernier refuse, prit d'angoisse : il refuse retourner là bas car il a réellement peur de subir encore une fois les foudres des dieux. Sur son chemin, Ulysse rencontre Hermès qui va l'aider à apprivoiser Circé la barbare. [...]
[...] Les compagnons d'Ulysse sont dégoûtés de ne pas pouvoir rentrer tout de suite chez eux, mais ils n'ont pas le choix. Ils se lancent donc en route vers l'île pour communiquer avec l'au-delà. Chant XI : Circé les envoie donc vers l'île des Cimmériens. Ulysse réalise les sacrifices conseillés par Circé pour faire approcher les dieux : J'invoquai longuement les morts, ces têtes impalpables, / Promettant qu'une fois rentré, je leur sacrifierais / Ma plus belle génisse en un bûcher rempli d'offrandes, / Et promettant au seul Tirésias de lui offrir / Un grand bélier bien noir, le meilleur de tout monde troupeau. [...]
[...] Chant X : On retrouve Ulysse et ses compagnons. Ces derniers arrivent sur les l'île du dieu Eole, le dieu des vents. Ils y restent pendant un mois car ils s'y sentent bien et ils sont très bien accueillis. Mais le temps de partir est arrivé et Eole offre à Ulysse un taureau dans lequel il emprisonne les mauvais vents pour protéger tout l'équipage durant le voyage du retour. Mais, il ne faut absolument pas ouvrir le sac tout au long du trajet : Il écorcha un taureau de neuf ans et, dans la peau, / Emprisonna les vents hurleurs qui sifflent de partout ; / Car le fils de Cronos l'avait fait le gardien des vents, / Qu'il pouvait déchaîner ou apaiser selon son gré. [...]
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