Jean De la Fontaine, poésie, poème, Littérature, lecture analytique, fable, fable De la Fontaine, Cour, noblesse, famille royale, comédie, langage, dénouement, théâtre, critique
Dans cette fable, les termes de courtisan et singe montrent un peuple qui se soumet au roi. Ce peuple imite et se fait la marionnette du roi. L'hypocrisie des courtisans prêts à tout pour plaire au roi ressort.
Plusieurs personnages sont nommés. Il y a d'abord la Reine, la femme du lion, aussi désignée comme étant sa digne moitié. En face, il y a le lion, le prince, le monarque, le Roi aussi nommé Sire ou Maitre. Le traitre n'est autre que le cerf, chétif hôte des bois. Enfin, il y a messieurs les courtisans, le peuple caméléon, le peuple singe du maitre, les flatteurs et prévôts.
[...] Enfin, il y a messieurs les courtisans, le peuple caméléon, le peuple singe du maitre, les flatteurs et prévôts. Il est tout à fait possible de découper la fable en différentes parties. Des vers 1 à 16, on a la description de la mort de la lionne ainsi que ses obsèques. On assiste ensuite à l'aparté sur les coulisses des vers 17 à 23. Du vers 24 à 38, le cerf ne pleure pas et est dénoncé. Un châtiment est annoncé. Le cerf tente ensuite d'argumenter du vers 38 au vers 50. [...]
[...] L'utilisation de caméléons souligne les changements d'avis en fonction du roi et les singes nous montrent des courtisans qui ne font qu'imiter leur maitre. Ces critiques sont soulignées par de l'ironie et de l'hypocrisie grâce à l'utilisation d'antithèse, de métaphore ou encore de comparaison. La cour signe de mépris Cette fable est jalonnée de signe de mépris. Le mépris existe d'abord entre les courtisans qui se dénoncent entre eux. Le lion méprise également les autres animaux. Sa puissance le rend orgueilleux vis-à-vis du cerf 33). C'est sa position hiérarchique qui lui permet d'être méprisant. [...]
[...] On observe une confrontation entre les deux animaux. Le lion voit dans le cerf une menace et le méprise d'entrée 33). Les loups servent le roi, sont toujours en meute et ont besoin d'un chef. Quant aux animaux représentant le peuple, ces derniers sont caricaturés et font penser à une comédie. L'art du langage Dans cette fable, Jean de la Fontaine montre sa capacité à maitriser la langue. Les discours sont narrativisés et l'auteur joue avec de nombreuses assonances et allitérations. [...]
[...] Les Obsèques de la Lionne - Jean de La Fontaine (1678) - Opposition entre les figures royales et les courtisans « La femme du Lion mourut : Aussitôt chacun accourut Pour s'acquitter envers le Prince De certains compliments de consolation, Qui sont surcroît d'affliction. Il fit avertir sa Province Que les obsèques se feraient Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient Pour régler la cérémonie, Et pour placer la compagnie. Jugez si chacun s'y trouva. Le Prince aux cris s'abandonna, Et tout son antre en résonna. [...]
[...] L'utilisation de dialogue avec un discours direct, les questions rhétoriques ainsi que les adjectifs mélioratifs animent le texte et le rendent plus vivant. C'est également le cas des personnifications utilisées. Le ton employé est celui de la comédie dont le but est de faire rire avec des personnages non nobles et une fin heureuse. Finalement, le lecteur est pris à parti dans la morale. Le bien, représenté par le cerf, triomphe et c'est une fin heureuse. Personnages de comédie Comme mentionné plus haut, les animaux sont personnifiés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture