L'apologue est un genre littéraire présentant un récit bref avec une intrigue simple. Les deux formes de l'apologue les plus connues sont le conte et la fable. S'inspirant d'un fabuliste grec, Esope et d'un fabuliste latin, Phèdre, La Fontaine réalise de nombreuses fables. La plupart du temps, elles mettent en scène des animaux critiquant ainsi la société et le caractère de certaines personnes (...)
[...] Il enchâsse dans son récit, les paroles de la lionne. Présence de compléments de lieu et de précision pour se rapprocher de la réalité ; cela donne de la véracité et de la crédibilité au récit de la lionne. On a une explication V39-40, amorcé par le récit. Narration d'une vision merveilleuse introduite par la périphrase flatteuse et noble votre digne moitié le cerf se met à son avantage. Au V42, il se dit être le témoin de la lionne, celui qu'elle a choisi. [...]
[...] Il est impoli, pour lui, la cour est inférieur, on le voit grâce au jeu de pronom personnel ; il se permet de tutoyer le cerf tandis que celui ci le vouvoie. Pour monter son plein pouvoir, le roi décide de condamné le cerf sur simple délégation (sans preuve concrète). Il aurait fallu que le cerf pleure pour témoigner de sa tristesse et le Roi aurait été content. Attitude de la cour La cour est anonyme. En effet, elle représente un groupe, une masse qui n'obéit qu'aux humeurs du Roi. [...]
[...] Louis XIV, n'approuvait pas les manières de Jean de La Fontaine à se moquer de la cour mais ne pouvait pas nier le talent de ce fabuliste. Les obsèques de la lionne dénonce le pouvoir que le Roi répand sur la cour. Nous pouvons nous demander quelles sont les cibles de la critique du fabuliste ? I La place du narrateur Interventions nombreuses. LF intervient de nombreuses fois dans sa fable pour exposer son point de vue ou caractériser certains peuples, groupes de son époque. V14 ces lions n'ont point d'autres temples c'est une manière de démontrer l'orgueil du lion. [...]
[...] Lien avec le corbeau et le Renard Transition : Cette fable repose ainsi sur la satire des Grands, à la cour au milieu du Roi supérieur à tous les autres. La Fontaine tire alors une certaine morale dans la deuxième partie de la fable. III Le dénouement Le discours du cerf Le cerf est un être qui se démarque ; il ne pleur pas comme les autres. A cause de cela, il risque la mort mais grâce à l'hypocrisie et au mensonge il réussit à sauver sa vie. V39, le cerf utilise un vers et demi pour exhorter le chagrin du lion. [...]
[...] Mépris + indignation Les remarques dans le récit de La Fontaine sont parfois très péjoratives et critiques réellement la cour et le roi. V21, le peuple est qualifié de caméléon ; il agit comme le Roi, la cour passe son temps à s'adapter, sans sentiments, pour suivre le Roi. Dans le même vers ( qui constitue un rythme binaire + répétition du mot peuple soulignant la dénonciation), la cour est caractérisée de peuple singe du maître cela renvoi à l'attitude de la cour qui s'adapte selon l'humeur du Roi, singe est une métaphore très péjorative, la critique de l'auteur face à la cour est alors violente. [...]
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