Théophile Gautier est né en 1811. Il écrit notamment
[...] Si le paysage malade, c'est à cause de l'obélisque. C'est un hypallage : un sentiment qui se projette sur les autres. une lamentation de la ruine oubliée et morte Gautier utilise l'opposition entre son frère et lui-même. La ruine est vivante à partir du moment où il est étudiée. Mais elle ne peut renaître que si les vivants s'intéressent à elle. Le peuple de Paris est vivant, son frère est transporté dans le monde des vivants, mais lui reste dans le monde des morts. [...]
[...] Paris, au contraire, est décrite avec les couleurs de l'orient, ce qui marque la différence entre Paris et l'Égypte. Mais de couleur s'approche du rouge (vermeil= en version entre Paris et orient.). Même s'il y a des couleurs, l'image est figée. Il y ait une utilisation d'actions relatives, par exemple se pâment à la ligne 20. Il y a un présent descriptif dans tout le texte, ainsi qu'un présent de vérité générale, mais uniquement au vers 27. De la ligne 27-28, l'Égypte est représentée assise sur le trône. Il y a une opposition de l'idée de vie. [...]
[...] II) Une lamentation sur la solitude, sur la mort L'obélisque est personnifiée L'obélisque donne un point de vue subjectif, où Gautier et s'est placé dans la ruine. Il est capable d'être la ruine. En effet, l'auteur dit je veille Il nous fait part à ses sentiments, notamment quand il dit je regarde Il démontre son ennui au vers 30 quand il dit quand l'ennui me prend par accès mais en même temps son envie au vers 37, envers son frère. [...]
[...] Il y a pris sans se d'un registre soutenu, par exemple fellah qui vient de l'arabe, qui est un mot technique. Le mot fellah associé au mot momie donne une vue antique et moderne à la fois. À la ligne 34-35, colosse et canges donnent un signe exotique. Ainsi, l'auteur nous montre qu'il est un spécialiste d'antiquités. Il y ait une allitération en et en au vers 17 et 20, ce qui démontre un son exotique. De plus, il y a présence de bruits d'animaux exotiques. Le lecteur retrouve un tableau familier. [...]
[...] On reconnaît en fait dans ces lamentation les angoisses de Gautier. C'est pour ça qu'il ajoute une vie à l'obélisque. Conclusion Gautier utilise la ruine comme un objet de lamentation, en construisant non pas une poésie, mais en tableau. Il projette ses sentiments dans la mine, et donne aussi un côté ludique. La ruine ne peut exister que dans la modernité. Il manipule la ruine comme le fait du Bellay, par exemple dans le sonnet Toi qui de Rome émerveillé contemples où cet auteur expose ses sentiments pour Rome. [...]
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