Ô souvenir ! Printemps ! Aurore !, Livre 4, Contemplations, Victor Hugo
Le Livre 4 des Contemplation de Victor Hugo est entièrement dédié à sa fille Léopoldine morte noyé dans la Seine en 1843. Le poème « Ô souvenir ! Printemps ! Aurore ! » (p.287 du livre) est daté de 3 ans jour pour jour après le tragique événement. C'est une évocation heureuse de Léopoldine petit fille entouré de sa famille qui se déroule en 2 moments de la journée : le matin et le soir.
[...] Le Livre 4 des Contemplation de Victor Hugo est entièrement dédié à sa fille Léopoldine morte noyé dans la Seine en 1843. Le poème Ô souvenir ! Printemps ! Aurore ! (p.287 du livre) est daté de 3 ans jour pour jour après le tragique événement. C'est une évocation heureuse de Léopoldine petit fille entouré de sa famille qui se déroule en 2 moments de la journée : le matin et le soir. Plan : - présentation temps/lieu à - le matin (v.9 à 20) - la rencontre (v20.à 28) - un retour en famille (V.29 à 36) - Hugo écrivain (v.36 à 40) Problématique : Comment Victor Hugo réussit il a embellir l'image de sa fille a travers l'évocation d'un souvenir dans ce poème ? [...]
[...] Soudain elle prend un air sérieux, plus mature. Sa gravité, peut-être une préférence inavouée pour le premier né, la rapprochent de son père: il y a clairement entre eux une complicité. Cet aspect de sa personnalité est renforcer par sa prise de parole : elle est plus proche de hugo ( car la seule de ses enfants à lui parler) et j'ai laisser les enfants en bas n'est pas une phrase qu'on attend d'une jeune enfant, mais plutôt d' un adulte. [...]
[...] On a aussi une allitération en s qui renforce l'opposition entre bois sombre et ciel bleu qui renvoi au v.2 doux rayon triste et réchauffant. 2eme partie Vers 9-10 : deuxième aparté de l'auteur. La mise en valeur de l'impératif, du verbe pénètre en contre-rejet et de mon cœur insiste sur le fait qu'il se laisse emporter dans ses pensées mais Hugo suggère également à quel point il est désormais loin du bonheur. Invite le lecteur à entrer dans le souvenir, crée une attente chez le lecteur. [...]
[...] La répétition de peur de montre un amour partagé et surtout égal l'un a l'autre marqué par des attentions mutuelles des le matin : Elle craint de l'éveiller et lui le moment où il va lui faire savoir qu'il est réveillé. Il veut l'admiré avant de la faire envoler comparaison avec oiseau. Vers 17 à 20 Cette strophe est consacrée à l'évocation d'un aspect jusqu'alors laissé en arrière-plan: le décor naturel dans lequel se situe cette scène. On à un sentiment d'harmonie qu'on peut qualifier de pure entre les enfants mais aussi la famille avec la nature. Cela élargie le sentiment de bonheur suggère par les jeux des enfants dans un décor naturel. Vocabulaire de la nature et du bonheur. [...]
[...] Hugo réussis a embellir l'image de sa fille par une métaphore (enfant ( oiseau( fée ( astre( ange ( enfant) mais elle reste la muse et l'instigatrice de la parole Hugolienne. On peut également remarquer qu'entre 1838 et 1840, époque du souvenir, Léopoldine avait déjà plus de 14ans. Pourtant, tout au long du poème, Hugo nous donne l'impression d'évoquer une petite fille. Ne pourrions nos donc pas voir ici un certain aveuglement de l'auteur ? peut être Hugo cherche t'il a préserver une image de sa fille fixe et sans évolution pour s'éviter de souffrir ? [...]
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