1823, Nouvelles Méditations Poétiques, Chant d'amour, Alphonse de Lamartine, temps, amour
Ce texte est un extrait du vingt-quatrième poème des Nouvelles Méditations d'Alphonse de Lamartine, écrit en 1823.
L'auteur est né à Mâcon le 21 octobre 1790. Sa vocation littéraire s'affirme sous la Restauration, où il rencontra une jeune femme, Julie Charles, qui mourra deux ans après leur première entrevue, et deviendra donc par la suite l'Elvire des Méditations Poétiques. Lamartine a mené de double front une double carrière diplomatique et poétique, mais qui se révélera un échec du côté politique, causée par une défaite cuisante aux présidentielles de la fin de l'année 1848, après avoir accédé aux fonctions suprêmes dans le Gouvernement provisoire de cette même année. C'est après cette défaite qu'il écrira ses plus beaux vers. Endetté, ruiné, il mourra le 28 février 1869.
À travers ce poème, on distinguera deux grands axes : le temps qui passe, et la fidélité à l'amour.
[...] Ce poème se compose de cinq strophes, sur le motif suivant : deux alexandrins, un sizain, deux alexandrins, un sizain. Dans ce poème, on sait que l'auteur parle d'une femme, par la mise au féminin de certains mots (« la tienne » (vers 22)). Plus précisément, on pense que l'auteur parle de Julie Charles, morte six ans auparavant, et dont on sait qu'elle est par la suite devenue l'Elvire des Méditations Poétiques. Le thème principale du poème est le temps qui passe, Lamartine y explique que malgré le temps « jaloux » (vers qui fanera les couleurs de sa bien aimée, malgré « les jours écoulés » (vers qui lui ravirons ces charmes, il continuera à l'aimer. [...]
[...] Nouvelles Méditations Poétiques, Chant d'amour - Alphonse de Lamartine (1823) - Le temps et l'amour Ce texte est un extrait du vingt-quatrième poème des Nouvelles Méditations d'Alphonse de Lamartine, écrit en 1823. L'auteur est né à Mâcon le 21 octobre 1790. Sa vocation littéraire s'affirme sous la Restauration, où il rencontra une jeune femme, Julie Charles, qui mourra deux ans après leur première entrevue, et deviendra donc par la suite l'Elvire des Méditations Poétiques. Lamartine a mené de double front une double carrière diplomatique et poétique, mais qui se révélera un échec du côté politique, causée par une défaite cuisante aux présidentielles de la fin de l'année 1848, après avoir accédé aux fonctions suprêmes dans le Gouvernement provisoire de cette même année. [...]
[...] L'oeuvre Nouvelles Méditations, elle est en plusieurs -pour ne pas dire en tous- points comparable au recueil Les Contemplations, rédigé par Victor Hugo en 1856. Tout d'abord par ce fait que ces oeuvres sont toutes deux des recueilles de poèmes axés principalement, et même intégralement sur des méditations poétiques, d'autre part parce qu'elles on toutes deux pour point commun, la mort d'une femme aimée de l'auteur (Léopoldine, pour Victor Hugo ; Elvire (Julie Charles), pour Nouvelles Méditations d'Alphonse de Lamartine), enfin parce qu'elles sont toutes deux la définition du terme « Mémoires d'une âme » cité par Victor Hugo dans son recueil Les Contemplations. [...]
[...] Tout comme Victor Hugo, Lamartine sera fidèle au delà de la mort. Par le champ lexicale de l'amour, il prouve ainsi sa « fidélité » (vers 15) et son affection pour sa bien aimée, ces vers font comprendre au lecteur que pour Lamartine, son amour pour Julie Charles ira jusqu'à la mort, et même au delà Jusque « dans le lit du tombeau » (vers « Partir en s'embrassant » (vers 28). Ces vers comptent une multitude de comparaisons et de métaphores (« comme une fleur passée » (vers "nuage de larmes » (vers7), « beauté fleurit » (vers13)) . [...]
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